Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a reconnu mardi que le plongeon de l'action du réseau social était "décevant", et promis de gagner à l'avenir plus d'argent sur les mobiles, lors de sa première intervention publique depuis l'entrée en Bourse du groupe en mai.

"La performance de l'action a, de manière évidente, été décevante", a indiqué M. Zuckerberg lors de la conférence technologique TechCrunch Disrupt à San Francisco (ouest).

Le titre a perdu environ la moitié de sa valeur comparé à son prix d'introduction en Bourse de 38 dollars. Les déclarations de son PDG lui permettaient toutefois de repasser au-dessus de la barre des 20 dollars dans les échanges électroniques suivant la clôture de la Bourse de New York.

Elle prenait 3,09% à 20,03 dollars vers 17 heures, après avoir déjà progressé de 3,30% durant la séance pour clôturer à 19,43 dollars.

M. Zuckerberg a notamment répondu aux critiques disant son groupe mal préparé pour l'essor des connexions depuis un appareil mobile, pour lesquelles Facebook commence seulement à enregistrer des recettes publicitaires.

"Maintenant, nous sommes une entreprise mobile", a-t-il dit. "Nous allons gagner plus d'argent sur les mobiles que nous ne le faisons sur les ordinateurs", a-t-il promis.

À la veille du lancement de l'iPhone 5 d'Apple, il a également assuré que Facebook n'avait nullement l'intention de lancer son propre téléphone, contrairement à des rumeurs ayant circulé plus tôt dans l'année. "Le téléphone n'a aucun sens", a-t-il indiqué, jugeant que ce serait "clairement la mauvaise stratégie pour nous".

"Peut-être que nous pourrions convaincre 10 millions de personnes de l'utiliser, 20 millions", a-t-il poursuivi, comparant ces chiffres au nombre d'utilisateurs de son site. Facebook revendiquait plus de 500 millions d'utilisateurs fin juin. Il a ajouté que le groupe préférait "construire un système aussi intégré que possible à tous les appareils utilisés par les gens, quels qu'ils soient".