Dans une entrevue à All Things Digital, l’analyste James Faucette, de Pacific Crest, affirme que certains revendeurs américains n’ont pas écoulé un seul appareil BlackBerry au cours du mois d’août.
«D’après ce que nous observons, les ventes de BlackBerry ne représentent plus que le cinquième de ce qu’elles étaient il y a huit mois à peine, dit l’analyste. Plus encore, nous avons remarqué qu’un nombre significatifs de boutiques n’avaient pas vendu un seul BlackBerry en plus d’un mois», dit-il.
Mais il y a pire. Pendant que des dirigeants comme celui de Verizon affirment publiquement leur soutien à Research in Motion, ils accordent moins d’espace au téléphone canadien dans leurs magasins. Avec l’annonce la semaine dernière de nouveaux appareils fonctionnant sur Windows Phone 8 et la sortie imminente du iPhone 5, l’espace dévolue aux appareils de RIM sur les tablettes des fournisseurs de services cellulaire ne cesse de rétrécir, affirme l'analyste.
Évidemment, c’est une bien mauvaise nouvelle pour l’entreprise canadienne qui espère rebondir avec son nouveau système d’exploitation BB10, qui, après de avoir été retardé deux fois, sera lancé au début 2013. D’ici là, les BlackBerry vont avoir l’air vieillots aux côtés du nouvel iPhone, du Galaxy S3 et du Nokia Lumia 920.
Pendant que les vieux BlackBerry sortent au compte-goutte, on prévoit que 10 milions d'iPhone 5 seront vendus d'ici la fin du mois de septembre.
«Même si le BlackBerry 10 sort comme prévu au début 2013, il est clair que la pression que subit l’appareil sur les tablettes n’augure rien de bon pour l’entreprise à long terme», dit l’analyste.
