"Très populaire dans les écoles primaires et secondaires au cours des années 1970 et 1980, le mouvement d'encouragement à l'estime de soi a créé les prima donna d'aujourd'hui", croit le chercheur Paul Harvey, de l'Université du New Hampshire. Coauteur d'une recherche sur les divas en milieu de travail publiée dans l'édition de mai de la revue Journal of Organizational Behavior, ce professeur de gestion explique que les étudiants américains sont de moins en moins portés vers l'effort. "Dites et redites à quelqu'un qu'il est unique, récompensez-le sans qu'il ait à lever le petit doigt, et il finira par croire que tout lui est dû", dit-il. Selon le chercheur, beaucoup de Y, c'est- à-dire des jeunes qui sont nés entre 1978 et 1994, sont des prima donna. Il estime que les gestionnaires peuvent intégrer ces employés dans leur entreprise en s'inspirant de méthodes de gestion de personnel très structurées, par exemple, en communiquant des objectifs de rendement précis et quantifiables. Les gestionnaires peuvent renforcer leur action en faisant participer ces employés, c'est-à-dire en leur donnant les moyens de vérifier eux-mêmes leur progression en fonction des objectifs de rendement. Quant aux collègues, ils ont tout intérêt à documenter leur contribution aux résultats du groupe s'ils ne veulent pas voir la vedette du bureau s'arroger tous les mérites du travail de l'équipe...
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