Kroger serre la vis aux employés non vaccinés

Publié le 16/12/2021 à 07:30

Kroger serre la vis aux employés non vaccinés

Publié le 16/12/2021 à 07:30

Par Catherine Charron

Ils n’auront plus droit aux deux semaines de repos payées par l’employeur s'ils contractent la COVID-19. (Photo: 123RF)

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RHÉVEIL-MATIN. La chaîne de supermarchés américaine Kroger cessera d’offrir à ses employés non vaccinés des congés rémunérés s’ils contractent la COVID-19, a dévoilé en exclusivité le Wall Street Journal mardi.

Ceux-ci n’auront donc plus droit aux deux semaines de repos jusqu’ici payées par l’employeur, à moins que la loi ne l’y oblige, a annoncé le distributeur alimentaire à ses près de 500 000 travailleurs.

De plus, les gestionnaires et autres salariés non syndiqués qui refusent de se faire vacciner se verront facturer une surcharge de 50 $ mensuellement à leur régime d’assurance maladie. Précisons que 66% de sa masse salariale fait partie d’un syndicat.

Ces deux mesures, qui entreront en vigueur à compter du 1er janvier 2022, ne seront toutefois pas imposées aux salariés qui ont une contre-indication médicale prouvée ou si le vaccin va à l’encontre de leurs croyances religieuses.

Selon une porte-parole de Kroger, ces mesures permettront de créer un environnement de travail plus sain et font la promotion d’un comportement sécuritaire. Elle rappelle qu’un chèque de 100 $ est remis à celles et ceux qui sont protégés contre la COVID-19.

La société américaine n’est pas la seule à avoir durci le ton au cours des derniers mois aux États-Unis. Afin de gommer une partie de la hausse des coûts d’assurance maladie depuis le début de la pandémie, le transporteur aérien Delta Air Lines a lui aussi édicté une surcharge mensuelle, cette fois-ci de 200 $. La mesure coercitive semble avoir porté ses fruits, car depuis le taux de vaccination hebdomadaire a triplé, se félicite l’entreprise.

Tous les dirigeants d’épicerie ne sont pas du même avis. Le Wall Street Journal rapporte que la majorité des grandes bannières n’a toujours pas mis en place de dispositions pour accélérer l’immunisation de ses travailleurs ou obliger les tests de dépistage, craignant que cela rime avec une vague de démission.

Cette décision musclée survient alors que l’Occupational Safety and Health Administration a statué en novembre que les entreprises de 100 employés et plus devront s’assurer que leurs salariés soient bel et bien protégés ou les soumettre à un test de dépistage hebdomadaire à compter du 4 janvier.

 

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