Le consortium Alstom-Bombardier remporte le «contrat ferroviaire du siècle» en Europe

Publié le 11/01/2017 à 09:09

Le consortium Alstom-Bombardier remporte le «contrat ferroviaire du siècle» en Europe

Publié le 11/01/2017 à 09:09

Le consortium Alstom-Bombardier a remporté mercredi le contrat du RER nouvelle génération, l'un des plus importants dans l'histoire du ferroviaire en Europe avec une première tranche de 1,55 milliard d'euros (2,16 milliards $), et dont le montant total pourra aller jusqu'à 3,75 milliards (5,22 milliards $).

Réunis en consortium, les deux constructeurs ferroviaires viennent de remporter ce que les professionnels du rail décrivent souvent comme le «contrat du siècle». Il faut dire que l'ampleur du projet a de quoi faire rêver.

«La première tranche ferme de ce marché comprend la livraison de 71 rames pour un montant estimé à 1,55 milliard d'euros (2,16 milliards $) subventionnées à 100% par le Stif», le Syndicat des transports en Ile-de-France, annoncent dans un communiqué le Stif, qui avait passé l'appel d'offres, et la SNCF, chargée de mener cet appel d'offres.

Selon les commandes optionnelles, Alstom et Bombardier pourront avoir à fournir jusqu'à 255 rames (125 pour le RER D et 130 pour le RER E), pour un montant maximum d'environ 3,75 milliards d'euros. Il s'agit du contrat «le plus important jamais financé par le Stif», et du «plus gros appel d'offres jamais mené par SNCF sur du matériel roulant», précise ce communiqué.

«La part du consortium Alstom-Bombardier de cette première tranche s'élève à 1,1552 milliard d'euros (environ 70% Alstom–30% Bombardier)», le reste correspondant aux frais des études de conception, d'industrialisation, de suivi de projet et d'homologation, ajoute le communiqué.

Ces 71 premiers trains seront livrés et circuleront à partir de 2021.

Le consortium franco-canadien était quasiment assuré de remporter le contrat, après la mise hors jeu de son unique rival, l'espagnol CAF, fin octobre.

Environ 2.000 personnes travailleront sur ce projet au sein du groupement Alstom-Bombardier, sur le site de Bombardier à Crespin (Nord), et huit sites d'Alstom en France: Valenciennes, Reichshoffen, Ornans, Le Creusot, Villeurbanne, Tarbes, Petit-Quevilly, et Saint-Ouen. «Plus de 8.000 emplois seront pérennisés en France au sein de la filière ferroviaire», détaillent encore le Stif et la SNCF.

Pour la présidente (LR) de la région Ile-de-France et du Stif, Valérie Pécresse, «les effets positifs de cette commande se ressentiront aussi sur le reste du réseau: 15% du trafic du RER A se reportera sur la ligne E prolongée qui doit être livrée en 2022 jusqu'à Nanterre, puis en 2024 jusqu'à Mantes-la-Jolie».

«Nous disposerons ainsi d'un train spécifique aux besoins de SNCF Transilien et de la zone hyperdense francilienne (70% des clients SNCF sur 2,2% du territoire français). Nous nous devons de mieux anticiper les augmentations de trafic annuel (+7% de clients entre septembre 2015 et septembre 2016) et ce train innovant dernière génération sera un atout indéniable», a commenté le président de la SNCF Guillaume Pepy, dans ce communiqué.

Le consortium franco-canadien était quasiment assuré de remporter le contrat, après la mise hors jeu de son unique rival, l'espagnol CAF, fin octobre.

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