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SNC-Lavalin manque la cible au premier trimestre, et de loin. La firme de génie-conseil montréalaise doit payer des coûts imprévus de 32 M$ dans un « projet d’envergure ».
Le bénéfice par action est de 0,35 $. C’est une diminution de 11 % par rapport à la même période l’an dernier. Les analystes interrogés par Bloomberg prévoyaient plutôt un bénéfice par action de 0,49 $.
Les revenus, quant à eux, ont augmenté de 6,3 % à 1,9 G$. C’est sensiblement ce que prévoyaient les analystes.
« Nos produits ont augmenté comparativement au trimestre correspondant du dernier exercice, et notre carnet de commandes s'est maintenu au même niveau, explique Robert G. Card, pdg, Groupe SNC-Lavalin. Malheureusement, nous avons dû constater des provisions pour deux contrats. Nous maintenons nos perspectives pour 2013. »
Dans le cas d’un des deux contrats en question, il s’agit d’un projet d’envergure pour lequel SNC doit payer des coûts supplémentaires de 32 M$. La société fait des démarches pour se faire rembourser cette somme. Aussi, la suspension d'un projet minier « d'envergure » a coûté 17 M$ à la société.
La trésorerie et les équivalents de trésorerie ont totalisé 900 M$ au 31 mars 2013, comparativement à 1,2 G $ au 31 décembre 2012.
Le carnet de commandes a totalisé 10,2 G$ à la fin de mars 2013, soit un résultat comparable à celui de la fin de décembre 2012.
SNC-Lavalin anticipe toujours une croissance de son bénéfice net d’entre 10 % et 15 % en 2013.