Gaz de schiste : l’Institut Fraser décrie les hésitations de Québec

Publié le 26/06/2012 à 14:14

Gaz de schiste : l’Institut Fraser décrie les hésitations de Québec

Publié le 26/06/2012 à 14:14

Par lesaffaires.com

Le Québec serait l’une des pires juridictions pour les investissements pétroliers et gaziers, selon l’Institut Fraser, un think thank associé à la droite économique.

La belle province se classe au 101e au rang sur 147 territoires évalués. L’année précédente le Québec se trouvait 92e sur 136.

« Les dédoublements, la réglementation environnementale coûteuse et incohérente, et l'incertitude fiscale découragent les investissements pétroliers et gaziers au Québec », explique Gerry Angevine, économiste principal chez l’Institut Fraser.

L’environnement semble marqué par les hésitations du gouvernement qui après avoir soutenu l’industrie a dû reculer devant la pression de citoyens inquiets des impacts environnementaux de l’exploitation des gaz de schiste.

Les acteurs du secteur de l’énergie, pour leur part, s’inquiètent des résultats des études environnementales. L’imprévisibilité des zones qui seront protégées et les règlements sur le travail préoccupent aussi les entreprises du secteur.

« Les investissements pétroliers et gaziers sont en grande partie tributaires de la cohérence de la réglementation. Or, la politique énergétique du Québec se caractérise malheureusement par une réglementation environnementale incertaine et incohérente. La province ne pourra devenir un important producteur de gaz de schiste que lorsqu'elle aura réglé ce problème », ajoute l’économiste.

Pour le pays, plusieurs provinces canadiennes font bonne figure. Le Manitoba occupe le 5e rang, suivi de la Saskatchewan au 13e rang et de l’Alberta au 21e rang.

À l’étranger, on trouve trois États américains : Oklahoma, Mississippi et Texas. En queue de peloton, on trouve la Bolivie, le Venezuela et l’Iran.

Pour le rapport, 623 entreprises ont rempli le questionnaire de la société.

 

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