Terrain contaminé Aleris à Trois-Rivières: Québec visera les responsables, «quels qu’ils soient»

Publié le 06/03/2014 à 13:19

Terrain contaminé Aleris à Trois-Rivières: Québec visera les responsables, «quels qu’ils soient»

Publié le 06/03/2014 à 13:19

Le site Aleris, dans le quartier Cap-de-la-Madeleine à Trois-Rivières, est sous la garde du MDDEFP, avec barbelés, vigiles et chiens de garde. Photo: Hugo Joncas

Le ministre Yves-François Blanchet a tenu à faire une «mise au point» sur le vaste site d’Aleris à Trois-Rivières. Il assure que «le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs prendra les mesures nécessaires pour s'assurer que la réhabilitation du site soit réalisée par le ou les responsables, quels qu'ils soient, et à leurs frais». Dans un communiqué du 4 mars, il décrit aussi les gestes posés pour sécuriser le terrain.

- Lire aussi: Terrains contaminés: Québec a préparé une nouvelle politique

- Consultez notre carte interactive et notre enquête sur les terrains contaminés.

Jusqu’ici, aucunes démarches n’ont été entreprises contre les pollueurs historiques des lieux: Alcoa, Corus (aujourd’hui Tata Steel) et l’ancienne Société générale de financement. Au fil des années, ces anciens propriétaires ont laissé des dizaines de milliers de litres de produits pétroliers s’écouler jusqu’aux eaux souterraines, sur un site entouré de quartiers résidentiels. (Plus de détails dans notre article sur le site Aleris, dans Les Affaires du 1er février)

Le propriétaire actuel de l’ancien laminoir d’aluminium, l’homme d’affaires américain Tim Martinez, est quant à lui poursuivi par le Ministère pour sa négligence (écoulements de BPC, incendie, interruption des pompes pour l’eau contaminée…).

Dans son courriel à Les Affaires, Yves-François Blanchet affirme que certains cas «appellent une évolution de nos pratiques et un travail de prévention, en amont». En plus d’Aleris, il fait référence au déversement de mazout de la minière Cliffs dans la Baie de Sept-Îles. Un «cadre préventif» sera rendu public «dans quelques jours» à la suite de cette fuite majeure.

Le ministre mentionne également le site de Reliance à Pointe-Claire. Après la fuite de BPC en septembre dernier, «des inventaires plus précis des sites contaminés et des lieux d'entreposages de produits dangereux sont en préparation».

Hydro-Québec n’a pas voulu fournir de détails sur la provenance possible des équipements électriques contaminés aux BPC trouvés sur le site, prétextant l’enquête en cours sur les événements.

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