Quel avenir pour Flaherty ?

Publié le 17/04/2011 à 08:30, mis à jour le 17/04/2011 à 08:32

Quel avenir pour Flaherty ?

Publié le 17/04/2011 à 08:30, mis à jour le 17/04/2011 à 08:32

Par La Presse Canadienne

Le ministre canadien des Finances, Jim Flaherty, n'a pas voulu s'avancer, vendredi, concernant son avenir au sein du cabinet si le gouvernement conservateur était réélu le 2 mai prochain.

Jim Flaherty, qui participait, à Washington, à la rencontre des ministres des Finances et gouverneurs de la Banque centrale des pays du G20, a seulement dit qu'il laissait aller les choses lorsque ses homologues lui ont posé la question.

Tout en précisant que la crise économique avait été tout un défi à relever au cours des dernières années, il a déclaré qu'il avait beaucoup aimé son travail.

Le ministre canadien est reconnu par ses pairs pour ses prises de position fermes tant vis-à-vis de la gigantesque dette américaine que d'une potentielle taxe mondiale sur les banques à la suite de la remontée économique qui a succédé à la crise mondiale.

Le Canada s'est attiré de nombreux admirateurs dans les milieux financiers en raison de la façon dont il a su gérer la crise mondiale.

Le ministre Flaherty est reparti, vendredi, de cette rencontre avec un accord confiant au Fonds mondial international le mandat d'analyser la contribution de chaque État membre du G20 à l'aide d'une série d'indicateurs basés sur le système monétaire mondial.

Pour le ministre il faut évaluer les performances des pays membres, mesurer les conséquences de la souplesse ou de la rigidité des taux de change et se pencher sur les déficits et les dettes des pays concernés.

Le G20 devra ensuite faire des recommandations de politique économique aux pays désignés afin qu'ils résorbent leurs déséquilibres, a précisé M. Flaherty en insistant sur le fait qu'on devait éviter, dans le futur, un dérapage comme celui des subprimes américaines de 2007. Pour ce faire, les pays membres devront en arriver à une entente commune, un atout nécessaire pour atteindre une stabilité financière.

Il a défendu l'accord vis-à-vis des sceptiques en disant que les éléments proposés allaient plus loin que tout ce qui a été fait auparavant. Selon lui, le fait que le Fonds monétaire international puisse analyser les informations recueillies auprès des pays membres représente une étape très importante.

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