Plan de relance: Harper s'oppose à un think tank de droite

Publié le 25/03/2010 à 16:48

Plan de relance: Harper s'oppose à un think tank de droite

Publié le 25/03/2010 à 16:48

Par La Presse Canadienne

Stephen Harper. Photo: Bloomberg

Le premier ministre Stephen Harper a jugé erronée, jeudi, l'analyse faite cette semaine par l'Institut Fraser, qui a minimisé l'impact exercé par les mesures fédérales de relance sur l'économie canadienne.

De passage à London, en Ontario, M. Harper a défendu avec passion les mesures de relance de l'économie adoptées par Ottawa, estimant que les critiques formulées par l'Institut Fraser avaient été motivées du point de vue idéologique par ceux qui s'opposent à la création d'emplois par le gouvernement.

Le premier ministre a dit croire que dans des circonstances normales, la création d'emplois était du ressort du secteur privé. Il a cependant ajouté que lorsque le contexte l'exigeait, le gouvernement se devait d'agir en fonction des besoins de l'économie.

Dans un rapport rendu public plus tôt cette semaine, l'Institut Fraser a indiqué que la reprise économique de l'an dernier n'avait pas eu grand-chose à voir avec les décisions prises par le fédéral pour favoriser la relance. L'organisme a plutôt attribué le redressement aux investissements réalisés par le secteur privé de même qu'à l'augmentation des exportations.

M. Harper a estimé cette vision des choses «complètement erronée» et «en contradiction avec le travail très sérieux qui a été accompli».

Le groupe de Vancouver, défenseur des politiques économiques de libre marché, a dans son étude affirmé que les mesures de relance n'avaient contribué qu'à hauteur de 0,2 pour cent à l'augmentation du produit intérieur brut (PIB) entre les deuxième et troisième trimestres de 2009. Paradoxalement, des statistiques officielles indiquent que l'économie a progressé de 1,1 pour cent pendant la même période.

La crise économique mondiale n'a laissé à son gouvernement conservateur - et à d'autres gouvernements ailleurs dans le monde - d'autre choix que d'intervenir, a indiqué M. Harper.

Malgré des taux d'intérêt presque inexistants, les investissements du secteur privé avaient cessé. Cela a contraint les gouvernements à bouger en empruntant de l'argent à un coût quasiment nul et à utiliser ces fonds pour créer des emplois, a ajouté le premier ministre.

«Cela a été couronné de succès - chaque étude internationale digne de confiance le dit», a-t-il déclaré.

«Si nous n'avions pas fait ça (...) la récession aurait été beaucoup plus sérieuse», a enfin affirmé M. Harper.

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