Cela étant, hors élément exceptionnels, le résultat par action ressort à 0,64 dollar sur la période là où différents analystes américains attendaient 0,61 dollar.
La direction de Coca-Cola semble à court d’argument pour expliquer la chute spectaculaire survenue à la fin de l’année 2008. Elle avance qu’il s’agit de «mauvaises conditions macroéconomiques», qu’elle a souffert du renforcement du billet vert par rapport à d’autres devises et que les prix d’embouteillage ont augmenté récemment.
Les Américains boudent-ils le Coke ?
Fait important à souligner : les ventes en Amérique du Nord ont diminué en volume de 1% en 2008 et de 3% durant le quatrième trimestre.
Pendant ce temps, les ventes en volume du dernier trimestre ont progressé de 4% à l’échelle mondiale, grâce surtout aux jus de fruits, aux thés et aux bouteilles d’eau, et non aux boissons gazeuses (Coca-Cola, Fanta et autres Sprite).
Du côté des revenus, la plus forte baisse trimestrielle a été enregistrée dans la zone Eurasie-Afrique, à hauteur de 12%. L’Europe suit, à 3%.
Du coup, la direction de Coca-Cola a souligné qu’elle entendait réaliser 500 millions de dollars américains d'économies annuelles d'ici la fin de 2011. Mais elle n’a pas encore indiqué comment elle s’y prendrait pour y parvenir.
Après avoir ouvert en hausse de 3,46%, le titre du numéro un mondial de boissons non alcoolisées gagnait 3,42% à 42,68 dollars américains dans les premiers échanges, alors que l'indice Dow Jones .DJI perdait 1,87% dans le même temps.
Avec Reuters.