Bécancour accueillera une nouvelle usine de composantes pour panneaux solaires qui devrait employer plus de 300 personnes. L'investissement de l'entreprise norvégienne Renewable Energy Corporation atteint 1,2 milliard de dollars. Version mise à jour REC Silicon, avec la participation de Silicium Bécancour, a fait son choix parmi plus de cent sites à travers le monde, dont l'Islande. La construction devrait démarrer en 2010 pour une entrée en production en 2012. Le port de Bécancour et la disponibilité du silicium ont joué en faveur de Bécancour lors de la décision finale. REC Silicon œuvre dans la production de silicium polycristallin, utilisé dans la fabrication des semi-conducteurs et des panneaux solaires. Le groupe norvégien a expliqué que son choix avait été influencé par le prix et la stabilité de l'approvisionnement en électricité dont ses usines sont de grosses consommatrices. "Selon les termes de l'accord conclu avec le gouvernement du Québec, REC disposera d'un accord de long terme pour la fourniture d'électricité par Hydro Québec à des prix compétitifs", soutient REC. Des arguments de poids pour attirer REC Silicon Le gouvernement du Québec, via Hydro-Québec, a octroyé un bloc d'électricité maximal de 95 MW au tarif général de grande entreprise (tarif L) réglementé par la Régie de l'énergie, pour une période de 20 ans. «Cette mesure a grandement favorisé la venue de REC Silicon au Québec», dit le gouvernement. Emploi-Québec soutient également l'entreprise en lui fournissant pour une période de trois ans une contribution non remboursable de 4 millions de dollars, ce qui représente 25% des coûts de formation, afin de l'aider dans ce nouveau créneau d'activité au Québec. Le gouvernement soutient que cette percée québécoise dans le secteur de l'énergie solaire lui permettra de tirer partie lui aussi de l'énergie solaire pour combler les besoins en énergie du Québec. «C'est pourquoi le gouvernement du Québec annoncera cet automne une stratégie visant à favoriser la production d'énergie solaire», a ajouté la ministre des Ressources naturelles et de la Faune et ministre responsable de la région de la Mauricie, Julie Boulet. Retombées économiques Le projet entraînera, selon Québec, la création d'emplois spécialisés directs (ingénieurs, administrateurs, techniciens et ouvriers) et le chantier fournira de l'emploi à plus de 1000 personnes d'ici l'ouverture de l'usine. Le gouvernement croit aussi que les fournisseurs québécois obtiendront une part des investissements pour la fourniture des biens et services nécessaires au projet. Il évalue à plus de 100 millions les retombées économiques annuelles (PIB), dont près de 20 millions en retombées fiscales annuelles pour le gouvernement. Pour aller plus loin: http://www.recgroup.com/default.asp?V_ITEM_ID=611&xml=/R/136555/PR/200808/1245943.xml Communiqué de REC"