Le 18 décembre, la chaîne de pharmacies américaine a dévoilé une perte nette de 243 millions de dollars, ou 30 cents par action, pour le 3e trimestre de son exercice 2009.
David Hartley estime que le potentiel haussier du titre de Jean Coutu est limité jusqu’à ce que l’économie reprenne de la vigueur car l’entreprise a de la difficulté avec ses ventes au détail et doit faire face à l’expansion rapide de la bannière Pharmaprix au Québec, propriété de Shoppers Drug Mart.
Du côté de la banque suisse UBS, l’analyste Vishal Shreedhar prévoyait un bénéfice par action de 15 cents pour les activités canadiennes de Jean Coutu et une charge hors trésorerie liée à la baisse de valeur de sa participation dans Rite Aid.
Selon M. Shreedhar, la comptabilité de Jean Coutu confère une valeur de 1,1 milliard de dollars américains à sa participation dans l’entreprise américaine, soit l’équivalent de 4,41 dollars par action. Or, la valeur du titre de Rite Aid était de 37 cents à la Bourse de New York en milieu d’après-midi.
UBS estime que le plus gros défi de Jean Coutu sera d’augmenter ses marges bénéficiaires, en déclin depuis quelques années en raison d’un potentiel d’expansion à long terme limité et de la hausse de la concurrence, en particulier de Pharmaprix.
Chez TD Newcrest, l’analyste Michael Van Aelst prévoyait également un bénéfice par action de 15 cents pour les activités canadiennes du groupe et un bénéfice par action de 2 cents en incluant la participation dans Rite Aid.
TD Newcrest a un cours-cible sur un an de 8,50 dollars sur le titre de Jean Coutu alors que celui de BMO est à 8 dollars.