Du coup, les conjointes et autres maîtresses de ces New-Yorkais se retrouvent bien souvent larguées. Fini la vie de rêve digne de Sex and the City, les innombrables voyages en Europe ou au soleil, les tenues de designer et les repas dans les restaurants les plus chics.
Furieuses, deux d’entre elles ont lancé un blogue dénommé Dating A Banker Anonymous : chaque victime féminine de la crise de Wall Street peut témoigner de ce qui lui arrive. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les paroles sont crues…
«Matt, mon boyfriend, travaillait chez Lehman. On avait une vie géniale (je suis allée quatre fois à Milan en six mois!). Un jour, il m’a appelée sur son heure de lunch, ce qu’il ne faisait jamais, au bord de la panique : des licenciements allaient être annoncés. Je l’ai calmé, et pendant quelques jours le sexe était meilleur que jamais, like crazy good. On a planifié un voyage à la maison de ses parents aux Bahamas, mais il a été viré avant. Il a aussitôt retrouvé une job, mais moins bien payée. Et alors le sexe est devenu lamentable. Maintenant, on ne se voit même plus», raconte J., qui travaille pour un magazine.
Certaines histoires sont dérisoires, d'autres dramatiques : une femme se plaint de devoir maintenant assister à des cours communs de pilates, au lieu de son cours particulier, pendant qu'une autre fait part de son désarroi face aux propos suicidaires de son amoureux. Et quelques-unes s’inquiètent d’approcher, en cette période de crise, de la quarantaine…
