Le journal montréalais a enregistré une perte nette annuelle de 71 000 $ (2 cents par action) en 2008, comparativement au profit net de 318 000 $ (9 cents par action) inscrit en 2007.

Le résultat net a notamment été affecté par une hausse de l'amortissement des immobilisations, liée à l'acquisition d'équipement et de logiciels informatiques.

En raison de la hausse des dépenses, le bénéfice d'exploitation a reculé de 72 pour cent, passant de 438 000 $ en 2007 à 123 000 $ en 2008. A cause des campagnes électorales canadienne, américaine et québécoise, les frais d'exploitation de la salle de rédaction ont crû de 4,3 pour cent, ce à quoi s'est ajouté une hausse du prix du papier, l'augmentation du nombre de pages imprimées et la croissance des dépenses en marketing.

Le chiffre d'affaires annuel s'est établi à 16,9 millions $, en hausse de deux pour cent.

"Au Devoir, recettes de publicité et de diffusion sont à parts égales, ce qui a pour effet d'atténuer l'impact des baisses de revenus de publicité qui affectent tous les médias en cette période de ralentissement économique, sauf rares exceptions que nous sommes", peut-on lire dans le rapport annuel du quotidien.

Au premier trimestre de 2009, terminé le 31 mars, Le Devoir a dégagé un bénéfice net de 132 051 $, comparativement à la perte nette de 90 688 $ enregistrée pendant la même période l'an dernier.

Cette amélioration est surtout attribuable à la hausse de 5,5 pour cent des ventes d'exemplaires en kiosques et des revenus publicitaires.

Le Devoir compte cette année "revoir entièrement" la configuration de son site Internet en collaboration avec la firme Egzakt, de Trois-Rivières. Le journal a l'intention de consacrer "davantage de ressources au développement de cette plate-forme" au cours des prochaines années.

Pour 2010, année du centenaire du Devoir, le quotidien prévoit un programme d'activités qui débutera le 10 janvier, jour de la publication du premier numéro.