Le syndicat Unite Here reproche à la multinationale d'avoir privé le Québec et le Canada de près de 600 emplois au cours des dernières années en faisant fabriquer en Asie ses chandails de hockey, où la main-d'oeuvre est moins chère.
Le syndicat souligne que les fans de hockey paient 115,00 $, taxes en sus, pour se procurer un chandail de la LNH à l'effigie de leur héros du Match des étoiles. Ce chandail n'aurait coûté que 8,20 $ à produire.
Selon la vice-présidente de la FTQ, Lina Aristeo, le hockey est le sport national des Québécois et des Canadiens, et les vêtements et équipements devraient être produits ici, et non pas dans des "sweatshops" par des travailleurs qui reçoivent des salaires de pauvreté.
Selon le syndicat, Reebok est à l'origine de la fermeture de cinq ateliers depuis 2002, à Richmond, Drummondville, Cap-de-la-Madeleine et Cowansville, et d'un en Ontario. L'économie canadienne aurait perdu 55 millions $.
LNH : des chandails officiels à huit dollars
Publié le 25/01/2009 à 00:00
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