Nombre d’économistes anticipaient une perte de 200 000 emplois aux Etats-Unis. Le résultat véritable est donc une grande surprise pour eux.
De surcroît, les chiffres de septembre ont été révisés : il y a eu 179 000 emplois disparus aux Etats-Unis, alors que la première estimation était de 157 000.
La palme revient à Citigroup
Le secteur de la finance est le plus touché, avec celui de l’automobile, selon une autre étude, menée par le cabinet de conseil Challenger, Gray & Christmas. Les suppressions d'emplois annoncées en novembre dans le secteur financier se montent à 91 356 postes, selon l'étude. La palme revient à Citigroup, avec 52 000 postes supprimés.
«De nombreux employeurs procèdent à des ajustements d'effectifs de dernière minute pour atteindre des objectifs de résultats de fin d'année», indique John Challenger, directeur général de Challenger, Gray & Christmas.
Ainsi, JP Morgan a annoncé hier son intention de licencier 9 200 employés, après son acquisition de Washington Mutual, en septembre dernier. Crédit Suisse s’apprête à tailler dans les effectifs de sa division bancaire.
Quant à elle, Bank of America pourrait rayer prochainement pas moins de 10 000 postes, à la suite de son acquisition de Merrill Lynch et de Countrywide Financial, fin septembre aussi, selon la chaîne de télévision CNBC.
