Ces derniers mois, les revenus publicitaires des quotidiens espagnols ont chuté en moyenne de 35%, selon différentes sources.
«Même si Metro en Espagne a perdu moins d'argent que ses concurrents gratuits, l'aggravement de la crise économique, qui s'est traduit début 2009 par l'effondremment du marché publicitaire, entraîne des pertes intenables», a expliqué Per Mikael Jensen, le pdg du groupe suédois basé au Luxembourg, dans un communiqué.
«La poursuite de nos investissements en Espagne ne se justifiait plus et nous comptons désormais nous concentrer sur les zones de croissance où nous pouvons créer de la valeur pour nos actionnaires», a-t-il ajouté, évoquant également «une intense concurrence».
Metro était le cinquième quotidien le plus lu en Espagne, avec 1,8 million de lecteurs quotidiens. Ses concurrents gratuits étaient 20 minutos (lectorat de 2,9 millions), Qué! et ADN.
L'Espagne figure avec l'Italie, le Portugal et la France, parmi les pays où Metro est le plus touché par la crise publicitaire. Metro est présent dans 17 pays, dont le Canada.