Les deux sociétés, qui représentent ensemble plus de la moitié des crédits immobiliers du pays, ont été frappées de plein fouet par les défauts de paiement des emprunteurs. Fannie Mae a récemment demandé une aide fédérale de 15 milliards $ tandis que Freddie Mac obtenait un total de près de 45 milliards $ d'aide.
Fannie Mae a dévoilé son programme d'attribution de primes dans un document récent élaboré avec la SEC (Securities and Exchange Commission), le gendarme de la bourse américaine.
Quatre des principeaux dirigeants de la société empocheront une prime d'au moins 470 000 $, s'ajoutant à leur salaire de base.
Michael Williams, le vice-président, doit recevoir une prime de 611 000 $. Les bonis ont plus que doublé par rapport à l'année précédente, où ils allaient de 200 000 à 260 000 $.
Ces révélations interviennent alors que la polémique bat son plein sur les 165 millions $ de primes versés par le géant de l'assurance AIG à ses salariés.