La ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, croit que cet assouplissement des critères d’admissibilité aux habitations à loyers modiques (HLM) permettra à davantage d’aînés, de familles et de personnes seules de bénéficier d’un tel logement. (Photo: La Presse Canadienne)
Québec — Le gouvernement du Québec annonce une levée du seuil de revenu maximal qui devrait permettre à plusieurs offices d’habitation d’offrir des logements à prix modiques vacants à une plus large clientèle, lorsqu’il n’y a pas de liste d’attente.
La ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, croit que cet assouplissement des critères d’admissibilité aux habitations à loyers modiques (HLM) permettra à davantage d’aînés, de familles et de personnes seules de bénéficier d’un tel logement.
Les ménages qui habitent dans un HLM paient un loyer correspondant à 25% de leurs revenus.
L’objectif de la mesure du gouvernement est de favoriser une occupation optimale des logements sociaux vacants depuis plus de deux ans dans certaines municipalités en les attribuant à des ménages à la recherche d’un logement et dont le revenu dépasse celui fixé pour y être admissible.
Le gouvernement prévient toutefois que les offices d’habitation devront conserver des unités disponibles. Des Québécois sur une liste d’attente pour un logement social dans une localité peuvent demander d’en obtenir un dans une municipalité dans laquelle il y a des HLM vacants et où il n’y a pas de liste d’attente.
En mai dernier, un premier rehaussement du seuil de revenu maximal pour l’admissibilité à un HLM avait été annoncé, ce qui a eu pour effet de porter le plafond de revenu admissible de 21 000 $ à 27 000 $.
La ministre Laforest croit que l’annonce de mercredi apportera une flexibilité qui sera bénéfique dans les plus petites municipalités qui ont des logements HLM inhabités, notamment.
