Zaporijjia: Zelensky réclame des sanctions contre Rosatom pour son «chantage» nucléaire

Publié le 29/08/2022 à 10:40, mis à jour le 29/08/2022 à 10:49

Zaporijjia: Zelensky réclame des sanctions contre Rosatom pour son «chantage» nucléaire

Publié le 29/08/2022 à 10:40, mis à jour le 29/08/2022 à 10:49

Par AFP

«Ce n'est pas normal qu'il n'y ait toujours pas de sanctions contre Rosatom pour ce chantage aux radiations à la centrale nucléaire de Zaporijjia», a déclaré Volodymyr Zelensky. (Photo: Getty Images)

Ce texte regroupe toutes les dernières réactions au niveau international à propos de l'invasion de la Russie en Ukraine pour la journée du 29 août. Pour retrouver toute notre couverture sur le conflit, c'est ici. NDLR. Certains contenus sont explicites et peuvent être difficiles à lire. 

Oslo — Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réclamé lundi des sanctions contre le groupe russe Rosatom pour son «chantage aux radiations» à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia occupée par l'armée russe.

«Ce n'est pas normal qu'il n'y ait toujours pas de sanctions contre Rosatom pour ce chantage aux radiations à la centrale nucléaire de Zaporijjia», a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une intervention vidéo dans le cadre d'une conférence sur l'énergie à Stavanger (sud-ouest de la Norvège).

M. Zelensky, qui s'exprimait par la voix d'un interprète, n'a pas fourni plus de précisions.

Occupée depuis mars par les forces russes, la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), la plus grande d'Europe, a été brièvement déconnectée du réseau électrique ukrainien la semaine dernière avant d'être rebranchée vendredi.

Comptant six réacteurs d'une capacité de 1 000 mégawatts chacun, la centrale a été plusieurs fois bombardée ces dernières semaines, Kyiv et Moscou se rejetant mutuellement la faute.

Ces bombardements faisant craindre le risque d'un accident majeur, la centrale doit faire l'objet cette semaine d'une mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

«Profondément préoccupés» par les risques d'accident nucléaire, les pays du G7 ont demandé lundi la garantie de l'accès au site «en toute liberté» pour le personnel de l'AIEA.

 

La Norvège va verser 200 M€ pour aider l'Ukraine à acheter du gaz

Oslo — La Norvège va consacrer 2 milliards de couronnes (205 millions d'euros) pour aider l'Ukraine, envahie par la Russie, à se fournir en gaz à l'approche de l'hiver, a annoncé le Premier ministre norvégien lundi.

«La guerre fait que l'Ukraine a un besoin urgent de soutien extérieur. L'Ukraine a demandé à la Norvège de prendre un rôle de leader pour garantir un accès à l'énergie», a déclaré Jonas Gahr Støre dans un communiqué.

«Nous y donnons suite et nous proposons d'utiliser 2 milliards de couronnes pour que les Ukrainiens puissent acheter du gaz cet automne et cet hiver», a-t-il ajouté.

Cette enveloppe, prélevée sur une aide globale de 10 milliards de couronnes déjà promise par la Norvège à l'Ukraine, sera versée à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), qui sera chargée de procéder aux achats de gaz.

«Notre contribution à l'achat de gaz contribuera notamment à chauffer les hôpitaux et les écoles en Ukraine cet hiver et à assurer la possibilité de faire des repas chauds», a précisé M. Støre, qui a appelé les autres pays européens à emboîter le pas à la Norvège.

L'invasion russe de l'Ukraine prive Kyiv d'une partie de ses approvisionnements énergétiques du fait de la perte d'une partie de la production ukrainienne de gaz et de l'arrêt des importations en provenance de Russie.

À la une

Le bébé de ChatGPT et Shopify est Québécois

13/05/2024 | Emmanuel Martinez

Ursa Marketing a lancé un agent conversationnel basé sur l’IA qui permet aux entreprises de comprendre leurs clients.

Ottawa devrait se préparer aux impacts de l'IA sur la main-d'oeuvre

Un comité des Communes évalue si les lois et les règlements actuels peuvent protéger les droits des travailleurs.

L'Intelligence artificielle: les deux côtés de la médaille

13/05/2024 | Martin Berthiaume

OPINION. Il est essentiel pour tout dirigeant de bien comprendre les risques avant de se lancer dans l’IA.