Pourquoi il faut apprendre le chinois

Publié le 19/10/2012 à 20:58, mis à jour le 22/10/2012 à 14:29

Pourquoi il faut apprendre le chinois

Publié le 19/10/2012 à 20:58, mis à jour le 22/10/2012 à 14:29

Par François Normand

Le chinois devient de plus en plus incontournable. Photo: Bloomberg

ANALYSE – Les patrons canadiens souhaitent que les jeunes apprennent davantage de langues asiatiques – surtout le mandarin, la principale langue parlée en Chine – pour que le Canada soit mieux positionné afin de s’intégrer à l’économie de la région Asie-Pacifique.

C’est le message qu’a récemment livré John Manley, président et chef de la direction du Conseil canadien des chefs d’entreprises, lors d’un discours prononcé devant le Canadian Club, à Ottawa. Et l’ancien ministre libéral fédéral des Finances a des arguments en sa faveur.

La tendance historique est là: le centre de gravité économique et politique du monde sera incontestablement l’Asie-Pacifique dans les prochaines décennies, alors que la Chine sera la première économie de la planète – comme c’était du reste le cas au début du 19e siècle.

Signe du poids de l’Empire du Milieu dans l’économie mondiale, ce pays de 1,3 milliard d’habitants est devenu le deuxième partenaire commercial du Canada après les États-Unis (la Chine est aussi le deuxième marché d’exportation du Québec).

Même si les marchés américain et européen demeureront importants pour nos entreprises, la principale source de croissance économique dans les prochaines années et décennies proviendra de l’Asie-Pacifique, s’entendent pour dire les analystes.

Certes, l’anglais demeure et demeurera une langue formidable pour faire du commerce en Asie. Cela dit, la langue de Shakespeare a ses limites : nous l’avons expérimenté lorsque nous avons réalisé un reportage durant deux semaines en Chine, au printemps 2011.

Perdus dans la traduction...

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