Cette réalité se reflète dans les données des ventes au détail. En 2013, ce secteur de l'économie avait atteint pour la première fois le cap des 10 G$, une hausse de presque 50 % par rapport à 2010.
Forte demande immobilière
«Certaines barrières nous empêchent de croître plus rapidement, comme le manque de terrains assez vastes, nuance José Antonio Contreras. De plus, leur coût a augmenté.» Selon la Chambre péruvienne de construction, la forte demande immobilière a fait tripler leur valeur dans certains districts de la capitale en trois ans. Le prix des terrains dans ce pays andin reste relativement faible, par rapport aux autres marchés de la région (1,8 $ US/m2) par rapport à 3,75 $ au Brésil et a 2,8 $ en Argentine.
Actuellement, quatre groupes péruviens et chiliens - Interbank, Grupo Falabella, Administradora Panamericana et Centenario - se partagent 58 % des parts du marché. Avec un ratio de 2,9 centres commerciaux par million d'habitants en 2013, M. Contreras croit que ce secteur de l'économie offre plusieurs occasions d'affaires pour des entreprises québécoises qui veulent se tailler une place au Pérou.