- ne rien faire et ne plus pouvoir se permettre ces dépenses après 5 ans environ ;
- réduire leurs dépenses discrétionnaires de 8 000 $ à 2 036 $ par année en fonction du capital encore disponible (soit 8 000 $ x 39 680 $/155 945 $) ;
- souscrire une rente viagère à même le capital prévu pour combler les dépenses essentielles de 8 000 $ par année. Cette rente indexée et payable aussi longtemps que Paul ou Marie vivra (mais au minimum durant 10 ans) diminuera de 10 % lors du premier décès. Une telle rente coûtait environ 215 000 $ (en mars 2014), soit 26 692 $ de moins que les 241 692 $ nécessaires en investissements pour les dépenses essentielles. Leurs dépenses discrétionnaires peuvent alors passer de 2 036 $ à 3 405 $ par année.
Les hypothèses sur lesquelles M. Otar base son analyse se veulent des plus défensives afin de protéger les revenus des retraités même lors de circonstances exceptionnelles. Son approche, bien que complexe, permet de poser un regard plus critique sur le taux de décaissement soutenable durant la retraite. Et vous, quel taux pouvez-vous vous permettre ?
2 Faites l'exercice en consultant : www.advisor.ca/continuing-education/purpose-driven-sustainable-withdrawal-rate-154909
Hélène Gagné , F.Adm.A., est gestionnaire de portefeuille chez Gestion privée PEAK (une division de Valeurs mobilières PEAK) Pl. Fin. et conseillère en sécurité financière chez Gagné, Morin & Associés M.T.L. Elle est auteure du livre Votre retraite crie au secours.