Les Québécois craignent plus le risque que les autres Canadiens

Publié le 15/10/2009 à 07:03

Les Québécois craignent plus le risque que les autres Canadiens

Publié le 15/10/2009 à 07:03

Les Québécois sont en ce moment plus craintifs que les autres Canadiens en matière de placement et vont préférer les titres sûrs aux rendements faibles aux titres risqués au potentiel plus explosif.

C’est ce qui ressort d’un sondage mené par la firme Maritz Research auprès de 500 Canadiens disposant de plus de 75 000$ en argent à investir. Le coup de sonde a été réalisé à la fin du mois d’août dernier.

Sa marge d’erreur est de 4,3%, 19 fois sur 20.

82% des Québécois questionnés lors de ce sondage ont déclaré qu’ils privilégiaient des placements à faible risque, alors que cette proportion baissait à 70% chez les autres Canadiens.

Parmi les investisseurs disposant de plus 100 000$ à placer, les répondants québécois se montraient davantage intéressés par les obligations du gouvernement du Canada, tandis que les Canadiens de l’Ouest du pays et de l’Atlantique étaient plutôt enclins à favoriser les actions, note Megan Ainscow, consultante pour MediaProfile, la firme qui diffuse le sondage au Québec.

Perte d’argent

Le sondage, qui couvre plusieurs aspects des finances personnelles, révèle par ailleurs que 60% des investisseurs ont perdu de l’argent au cours de la dernière année.

On y apprend aussi que les investisseurs choisissent avant tout un conseiller financier en fonction de sa réputation et de la relation qu’ils entretiennent avec lui, et non d'abord en fonction des frais de gestion.

« Il est frappant de voir à quel point l’expérience du client (fréquence des contacts, sentiment de sentir écouté, aide reçue) est cruciale dans son appréciation du conseiller et va au-delà de la performance du portefeuille », mentionne Rob Daniel, directeur de la recherche chez Maritz.

À la une

É.-U.: les taux sont assez restrictifs pour faire baisser l’inflation, juge une responsable de la Fed

13:05 | AFP

Les taux sont assez restrictifs pour faire baisser l’inflation, a estimé Michelle Bowman, une gouverneure de la Fed.

Élections américaines: revue de la semaine

EXPERT INVITÉ. Le taux d'approbation, Kennedy, les «double haters», les débats et Kristi Noem.

Bourse: les gains du S&P 500 en 2024 restent fragiles

BALADO. Plus de la moitié du gain du S&P 500 lors des quatre premiers mois de 2024 est attribuable à... Nvidia.