Depuis au moins les six dernières années, Montréal enregistre plus de départs que d’arrivées. En 2008, comme à peu près les années précédentes, la perte a été de 21 465 personnes, selon l’Institut de la statistique du Québec.
La majorité de ceux qui quittent Montréal (84%) s’installent dans l’une des quatre régions adjacentes, à savoir Laval (solde migratoire positif de 2 604 en 2008), Lanaudière (+5 456), Laurentides (+4 209) et Montérégie (+6 153). On constate que ce sont les jeunes familles qui partent vers la banlieue.
Les 15-24 ans fuient de plus en plus les régions éloignées
En revanche, les régions éloignées continuent de perdre de la population, et ce surtout en ce qui concerne les jeunes de 15-24 ans.L’an dernier, elles ont globalement perdu 2 488 personnes, dont près de la moitié provenant de la Côte-Nord, ce qui tout de même moins élevé que les années précédentes.
Ceux qui quittent les régions éloignées sont essentiellement les 15-24 ans. Par exemple, 3,8% des Gaspésiens de cette tranche d’âges ont quitté leur région l’an dernier. Idem pour 3,1% de ceux de la Côte-Nord.
Quant aux régions dites intermédiaires, certaines se sont illustrées l’an dernier en accueillant plus de personnes que d’habitude. C’est le cas, entre autres, de la Capitale-Nationale (+ 2 793), grâce surtout à son attrait pour les 15-24 ans des régions éloignées, de l’Outaouais (+1 370) et du Centre-du-Québec (+993).