Mon travail au journal change et inclue maintenant de façon explicite une collaboration régulière au site. Actuellement, cela signifie écrire et animer ce blogue. Dans un avenir relativement approché, espérons-le, je veux développer d’autres contenus boursiers (vos suggestions à ce sujet sont toujours appréciées).
À court terme, mon but est d’écrire pratiquement à chaque jour sur ce qui se passe à la Bourse (dans la mesure que mes autres engagements me le permettent et j’ai par principe que si je n’ai rien à dire, je me tais).
J’ai besoin de votre participation. Depuis quelques années, j’ai constaté que beaucoup de mes lecteurs sont parmi l’élite boursière (je ne dis pas ça par basse flatterie, ce dont j’ai horreur). Je le constate en partie par la qualité des questions et commentaires que je reçois au journal. C’est des années-lumière plus relevé qu’il y a 10 ans (et je ne sais pas pourquoi!!!)
Ainsi, ce blogue sera un peu plus que du radotage boursier seulement si vous y participez en prenant le temps d’y faire vos commentaires, vos questions, vos suggestions. Si vous trouvez de l’information pertinente pour l’investisseur sérieux, n’hésitez pas à le mettre.
Avec le temps, peut-être réussirons-nous à créer un rendez-vous enrichissant pour les investisseurs à long terme !
Enfin, notre outil pour gérer ce blogue ne me permet pas de répondre directement aux questions, ni de réagir directement à vos commentaires. C’est une frustration quotidienne (un projet est en marche pour améliorer notre outil).
Alors, en attendant, de temps à autre je répondrai à certains moments aux questions dans les blogues intitulés «courrier».
COURRIER :
$$$$$À Steven, qui vient de perdre son premier 5 000 $, eh bien réjouissez-vous ! En effet, vous auriez pu perdre beaucoup plus. De nombreux investisseurs ont perdu des centaines de milliers de dollars et d’autres des millions !
En fait, ce n’est pas ce qui est nécessairement important (même si perdre est fondamentalement douloureux). Le montant est moins important que de savoir si la perte est temporaire ou permanente.
La première est le résultat exclusif des fluctuations boursières. La deuxième, c’est lorsque la valeur de votre entreprise a fondu en raison des développements économiques (par exemple, lorsque votre compagnie ne peut plus financer son principal projet à la suite de la crise de crédit).
$$$$$À CP, concernant le ratio cours-bénéfices du TSX
Le S&P/TSX se vend 11,7 fois les profits de 2007 et 9,6 fois ceux prévus en 2008 (selon les prévisions de RBC Capital Markets).
Ceci dit, le ratio C/B est parmi les ratios les plus galvaudés et mal compris. Il mérite qu’on s’y arrête (future chronique dans le journal et/ou blogue). D’ici là, n’oubliez pas que si les profits disparaissent dans les prochains trimestres, ce ratio ne vaut rien!!!
$$$$$$À Yan B, concernant les propos des Jarislowsky de ce monde
Lorsque les marchés plantent comme ce fut le cas, ceux qui prédisaient la fin du monde passent pour des génies.
Méfiez-vous ! Plusieurs de ceux-là prédisent la fin du monde année après année depuis plus de 20 ans. Et ils ont raison quelques mois par décennie.
C’est peut-être bon pour leur marketing personnel, mais cela n’aide en rien les investisseurs.
N’hésitez pas à m’écrire....
Bernard Mooney
bernard.mooney@transcontinental.ca
