Étudier à l'extérieur: combien ça coûte ?

Publié le 29/08/2012 à 14:08, mis à jour le 08/10/2013 à 09:13

Étudier à l'extérieur: combien ça coûte ?

Publié le 29/08/2012 à 14:08, mis à jour le 08/10/2013 à 09:13

Par Léonie Laflamme Savoie

On doit prévoit de 7000 à 10 000 $ de plus par année pour l’enfant qui doit doit quitter le nid familial pour étudier, selon Luce Poirier, directrice planification financière à la Banque Laurentienne.

« C'est surtout pour le loyer, parce que les parents vont souvent payer l'épicerie de leur enfant à distance, ce qui représente un coût qu'ils auraient du assurer de toute façon même si l'enfant était resté à la maison », explique celle qui a notamment travaillé auprès de clients en Outaouais et en Abitibi.

Selon des chiffres avancés par Fonds Desjardins, qui cite une projection financière établie d'après des données de Statistique Canada et de l'Université de Sherbrooke, un enfant qui amorcerait en 2012 un cycle de quatre ans d'études universitaires aurait à débourser près de 57 586 $ ou plus, s'il doit résider ailleurs que chez ses parents. S'il habite toujours chez eux, les coûts descendent à 33 044$.

Pour l'année universitaire 2007-2008, un étudiant qui réside à l'extérieur de sa ville d'origine devait prévoir 11 923 $ pour ses frais de scolarité et ses coûts de subsistance, selon les chiffres de Desjardins. Pour un étudiant résidant chez ses parents, les frais totalisaient 6 711 $.

« En plus du loyer, le parent doit se demander s'il veut acheter une voiture à son enfant ou encore lui laisser sa deuxième voiture, ce qui entraînera des coûts, surtout si le client veut remplacer par la suite le véhicule qu'il a donné à son enfant, indique Luce Poirier. D'autres préfèrent que leurs enfants utilisent le transport en commun, mais ils devront essuyer des coûts de transport lorsqu'il voudra revenir les visiter. »

À la une

É.-U.: les taux sont assez restrictifs pour faire baisser l’inflation, juge une responsable de la Fed

13:05 | AFP

Les taux sont assez restrictifs pour faire baisser l’inflation, a estimé Michelle Bowman, une gouverneure de la Fed.

Élections américaines: revue de la semaine

EXPERT INVITÉ. Le taux d'approbation, Kennedy, les «double haters», les débats et Kristi Noem.

Bourse: les gains du S&P 500 en 2024 restent fragiles

BALADO. Plus de la moitié du gain du S&P 500 lors des quatre premiers mois de 2024 est attribuable à... Nvidia.