L'Industrielle Alliance, l'assureur qui veut se transformer en institution financière

Publié le 11/12/2010 à 00:00, mis à jour le 15/12/2010 à 14:06

L'Industrielle Alliance, l'assureur qui veut se transformer en institution financière

Publié le 11/12/2010 à 00:00, mis à jour le 15/12/2010 à 14:06

Yvon Charest, président et chef de la direction de l'Industrielle Alliance, était conférencier du Rendez-vous financier Les Affaires, tenu le 2 décembre, à Montréal. Il a répondu à nos questions.

Les Affaires - La gestion de fortune représente 33 % des opérations de l'Industrielle, pourtant une compagnie d'assurances par définition. Êtes-vous en mode transformation et, si oui, jusqu'où irez-vous ?

Yvon Charest - Ce n'est pas quelque chose qui se fait rapidement, mais nous évoluons pour devenir un groupe financier intégré plutôt qu'une compagnie d'assurances.

Le marché de l'assurance-vie est un marché consolidé où il est plus difficile de trouver des acquisitions. C'est plus facile en gestion de fortune, et la croissance est meilleure, tant au niveau des revenus que des bénéfices.

Il faut donc s'attendre à ce que le poids de nos activités de gestion de fortune continue d'augmenter dans l'avenir, mais nous ne nous donnons pas d'objectifs précis. Pour l'instant, tout va très bien. Depuis le début de l'année, nous sommes numéro cinq dans les ventes de fonds communs et numéro un dans les ventes de fonds distincts.

L.A. - En juillet, vous avez complété l'acquisition de l'assureur American- Amicable aux États-Unis. Est-ce que l'Industrielle est sur le point de se lancer à l'assaut du marché américain et veut en faire un important axe de croissance ?

Y.C. - La plupart des gens croient que nous ne sommes qu'une entreprise québécoise. Il est vrai que notre présence québécoise est forte, elle représente 45 % de nos primes et dépôts. Mais l'Ontario pèse aussi pour 29 % et l'Ouest canadien, pour 19 %.

Aux États-Unis, nous avions déjà de petites activités qui comptaient pour environ 2 %. Dans un an, on pense que ces activités devraient représenter 6 % de notre bénéfice.

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