Andrée Cossette.
Après avoir travaillé dans un cabinet comptable, Andrée Cossette est recrutée par la papetière AbitibiBowater (devenue depuis Papiers forestiers Résolu). Elle y reste 23 ans et gravit les échelons en occupant différents postes, ce qui lui donne une connaissance des diverses fonctions comptables au sein d’une grande entreprise. « L’un des plus importants défis que j’ai eus à relever au sein de cette entreprise a été l’implantation d’un progiciel visant à intégrer et à uniformiser différents processus comptables, comme la gestion des achats, de l’inventaire, des comptes fournisseurs, etc. »
En 2012, elle a envie d’un changement et répond à un affichage pour le poste de vérificatrice générale à la Ville de Trois-Rivières, fonctions qu’elle occupe aujourd’hui. « Il s’agit d’un poste indépendant, régi par une loi. Je réponds au conseil municipal à qui je présente mon rapport annuel. Mon rôle est double. D’une part, les citoyens confient la gestion des biens publics aux élus municipaux. Ma première responsabilité est de veiller à ce que cette gestion des biens publics soit efficace, efficiente et économique. Ma seconde est de faire des recommandations de façon à améliorer nos pratiques. »
Andrée Cossette fait partie des finalistes dans la catégorie Cadre, dirigeante ou professionnelle, organisme public ou parapublic.
Le plus grand risque qu’elle n’ait jamais pris en affaires
« L’implantation du progiciel d’uniformisation au sein d’AbitibiBowater. Cela m’obligeait à m’absenter trois jours par semaine, ce qui était difficile, car j’avais deux jeunes enfants à la maison. »
Ce qu’elle aimerait réaliser en affaires
« Au fond, j’hésite entre deux rêves. L’un est de travailler à l’international dans une grande métropole. Et l’autre, de fonder une entreprise avec mes deux fils, probablement en agroalimentaire. »
Cliquez ici pour consulter le dossier Femmes d'affaires : défi croissance