Des tomates plus vertes à moindre coût grâce au biogaz

Publié le 15/11/2010 à 12:16

Des tomates plus vertes à moindre coût grâce au biogaz

Publié le 15/11/2010 à 12:16

Le biogaz permet aussi de rendre la production plus écologique. Cette source d’énergie devrait notamment permettre d’éviter l’émission de 135 000 tonnes de GES annuellement.

Plusieurs autres initiatives vertes ont été mises en place par l’entreprise : récupération du CO2 pour le réintroduire dans les serres, réintroduction des solutions nutritives dans les procédés après l’élimination des bactéries, élimination des pesticides et herbicides, utilisation d’emballages recyclables, etc.

« Notre projet vient d’être validé en vue d’obtenir des crédits de carbone selon les normes du Volontary Carbon Standard (VCS). Ainsi, nous pourrons les accumuler pour les vendre ou pour les mettre en banque pour des besoins futurs. Nous sommes la première entreprise au Québec et la deuxième au Canada à générer des crédits de carbone », dit la femme d’affaires.

Ombre au tableau

Originalement, le projet de Saint-Étienne-des-Grès prévoyait la construction d’une seconde serre de cinq hectares pour 2010. Des problèmes d’approvisionnement en biogaz depuis le début de la mise en exploitation de la première serre rendent la concrétisation de cette nouvelle phase incertaine. Le litige qui oppose Les Serres du Saint-Laurent à la Régie de gestion des matières résiduelles de la Mauricie s’est transporté devant les tribunaux.

L’entreprise utilise actuellement 4,5 millions de mètres cubes de biogaz par an pour alimenter sa serre. Elle aura besoin du double de ce volume avec la phase 2 du projet. « Nous devons être certains d’avoir un approvisionnement constant et continu », insiste Mme Gosselin. Elle dit réfléchir aussi à d’autres avenues pour assurer la croissance de l’entreprise et réduire sa facture d’énergie.

La PME exploite six complexes de serres totalisant une superficie de 18 hectares, soit l’équivalent de 35 terrains de football. Ensemble, les serres de Portneuf, Danville, Sainte-Marthe de Vaudreuil, Saint-Janvier-de-Mirabel et Saint-Étienne-des-Grès produisent 11 millions de kilos de tomates annuellement, destinées principalement au marché québécois. Depuis un an, elle exporte en Ontario et aux États-Unis. Fondée en 1989, l’entreprise engendre un chiffre d’affaires de 30 M$ et emploie de 250 à 300 personnes, selon la saison.

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