" Les pays les plus compétitifs protègent mieux les employés "

Publié le 03/10/2010 à 11:06, mis à jour le 04/10/2010 à 11:07

" Les pays les plus compétitifs protègent mieux les employés "

Publié le 03/10/2010 à 11:06, mis à jour le 04/10/2010 à 11:07

Par François Normand

Jody Heymann. Cette spécialiste du droit international juge qu'il y a encore des lacunes majeures au Canada.

Dans Raising the Global Floor, vous affirmez que les pays les plus compétitifs sont ceux qui respectent le plus les droits des travailleurs. Il serait donc faux de croire que les protections sociales minent la compétitivité d'un pays ?

En effet, ce n'est qu'un mythe. Notre équipe a analysé les conditions des travailleurs dans quelque 190 pays, tout en déterminant les économies qui se classent systématiquement parmi les plus compétitives du monde depuis 10 ans.

Or, ces pays - pensons à la Norvège - ont en commun des politiques sociales progressistes, par exemple des congés de maternité et de paternité et des congés payés en cas de maladie, et ce, sans que les travailleurs craignent de perdre leur emploi.

Beaucoup de ces pays disposent aussi de programmes sociaux permettant aux chômeurs de recevoir une nouvelle formation, ce qui rend ces économies encore plus compétitives.

Qu'en est-il du Canada ?

Le Canada s'en tire très bien en matière de droits du travail, en plus d'être l'une des économies les plus compétitives du monde. Cela dit, il y a quand même des lacunes majeures dans plusieurs régions du pays, surtout en ce qui a trait aux congés de maladie.

À la une

Logistique: sale temps pour les entreprises

ANALYSE. Depuis 2020, les crises se multiplient, et les travailleurs du CN et du CPKC pourraient bientôt être en grève.

Les travailleurs du CN et du CPKC se donnent un mandat de grève

Un arrêt de travail au CN et au CPKC simultanément pourrait perturber les chaînes d’approvisionnement.

Bourse: Wall Street salue l’accalmie de l’emploi américain

Mis à jour à 19:34 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto prenait plus de 100 points à la fermeture.