(Illustration: Camille Charbonneau)

L’ESSENTIEL DE L’ACTUALITÉ

• La croissance de l’emploi aux États-Unis a probablement ralenti en octobre en raison de la grève de l’UAW. La croissance de l’emploi aux États-Unis s’est probablement ralentie en octobre, en partie à cause des grèves du syndicat United Auto Workers (UAW) contre les trois grands constructeurs automobiles de Détroit, ce qui a pesé sur les effectifs de l’industrie manufacturière.

• Apple dégringole après avoir annoncé des résultats médiocres pour les fêtes de fin d’année. L’entreprise a déçu Wall Street en publiant des prévisions indiquant que la croissance resterait faible au cours du trimestre, alors que la période des fêtes de fin d’année génère habituellement les ventes les plus importantes.

• Restaurant Brands manque ses prévisions de ventes en raison d’une demande plus faible de Burger King. La société Restaurant Brands International n’a pas répondu aux attentes de Wall Street concernant ses ventes trimestrielles, l’inflation toujours élevée ayant pesé sur les dépenses de consommation de sa chaîne Burger King.

• Le syndicat canadien Unifor ratifie un accord de travail avec la Voie maritime du Saint-Laurent. Le syndicat Unifor a déclaré jeudi que les membres représentant les travailleurs de la Voie maritime du Saint-Laurent dans l’est du Canada avaient ratifié de nouvelles conventions collectives qui augmenteraient les salaires, quelques jours après qu’un accord de principe a mis fin à une grève d’une semaine sur une route commerciale clé.

• Magna revoit à la hausse ses prévisions de bénéfice pour 2023 et souligne l’impact des grèves de l’UAW. L’équipementier automobile canadien Magna International a revu à la hausse ses prévisions de bénéfice pour 2023, tout en soulignant l’impact de la grève des Travailleurs unis de l’automobile (TUA) en Amérique du Nord.

TENDANCES AVANT L’OUVERTURE

Les principaux indices boursiers canadiens varient peu avant les données sur l’emploi prévues plus tard dans la journée. Les contrats à terme sur le Nasdaq et le S&P 500 glissent après les sombres prévisions d’Apple pour le trimestre des fêtes de fin d’année. Les investisseurs attendent avec impatience le rapport sur les emplois non agricoles aux États-Unis, prévu plus tard dans la journée, qui devrait montrer que la croissance de l’emploi s’est probablement ralentie le mois dernier. Les actions européennes augmentent, tirées par les actions automobiles, les signes de la fin du resserrement de la politique monétaire par les principales banques centrales ayant stimulé le sentiment. Parmi les actions asiatiques, les actions de Hong Kong enregistrent leur meilleure performance journalière depuis trois mois, tandis que les actions chinoises progressent également, une enquête ayant montré que l’activité des services dans le pays s’est accélérée en octobre. Les prix du pétrole varient peu, tandis que les prix de l’or augmentent. Entre-temps, le dollar américain baisse légèrement par rapport à un panier de devises.

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TITRES À SUIVRE

Résultats

• Enbridge Inc: L’opérateur d’oléoducs a dépassé les estimations de bénéfice du troisième trimestre, porté par un transport de volumes plus importants de pétrole. La société a affiché un bénéfice ajusté de 62 centimes canadiens par action pour le trimestre clos le 30 septembre, par rapport à l’estimation moyenne de 60 cents canadiens par action, selon les données de LSEG.

• Magna International Inc: Le fournisseur canadien de pièces automobiles a relevé ses prévisions de bénéfice pour 2023 tout en soulignant l’impact de la grève du syndicat United Auto Workers (UAW) en Amérique du Nord. Magna s’attend à ce que le bénéfice ajusté pour l’ensemble de l’année se situe entre 1,55 milliard et 1,65 milliard de dollars, contre une fourchette de 1,4 milliard à 1,6 milliard de dollars dans ses prévisions précédentes. Sur une base ajustée, Magna a gagné 1,46 dollar par action pour le troisième trimestre, par rapport aux estimations de LSEG de 1,33 dollar par action.

• Restaurant Brands International Inc: La société n’a pas répondu aux attentes de Wall Street en ce qui concerne les ventes trimestrielles, car l’inflation toujours élevée a exercé une pression sur les dépenses de consommation dans sa chaîne Burger King. Les ventes totales des magasins comparables de la division Burger King ont augmenté de 7,2%, manquant les estimations de 8,71%, selon les données IBES de LSEG. Le chiffre d’affaires total a atteint 1,84 milliard de dollars au troisième trimestre, contre 1,73 milliard de dollars un an plus tôt, alors que les analystes s’attendaient en moyenne à un chiffre d’affaires de 1,87 milliard de dollars.

Mouvements

• Banque de Nouvelle-Écosse: La société a déclaré jeudi avoir nommé Aris Bogdaneris, ancien cadre du groupe ING, au poste de chef de groupe de son segment bancaire canadien, à compter du 3 novembre. Aris Bogdaneris se joindra à la quatrième banque du Canada après avoir dirigé pendant plus de sept ans l’unité des services bancaires de détail du groupe ING, dont le siège social est situé à Amsterdam. Il remplace Dan Rees, qui quitte la banque pour poursuivre d’autres opportunités, a déclaré la banque dans un communiqué.

Autres

• First Quantum Minerals Ltd: Les législateurs panaméens ont supprimé des dispositions d’un projet de loi qui annulerait une concession minière récemment approuvée, prolongeant la durée de vie d’une mine de cuivre controversée, mais lucrative d’au moins deux décennies, ont déclaré des législateurs à Reuters jeudi. Le sort de la mine Cobre Panama, qui représente 1% de la production mondiale de cuivre et est exploitée par une unité locale du mineur canadien First Quantum, a été perturbé par des manifestants opposés au projet au cours des deux dernières semaines. Deux législateurs indépendants, Edison Broce et Juan Diego Vasquez, ont déclaré à Reuters que la législation proposée n’inclurait pas l’annulation de la concession.

• Banque Royale du Canada: La société a accepté de payer 6 millions de dollars pour régler les accusations de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis selon lesquelles elle aurait violé les dispositions relatives aux livres et registres et aux contrôles comptables internes des lois sur les valeurs mobilières, a déclaré l’agence. Selon la SEC, les contrôles comptables de RBC entre 2008 et 2020 n’ont pas permis de s’assurer que la banque comptabilisait correctement les coûts de ses projets de logiciels développés en interne. L’agence a déclaré que RBC avait «des déficiences de longue date en matière de contrôle comptable interne qu’elle n’a pas réussi à corriger de manière adéquate».

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