Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi 3 novembre

Publié le 03/11/2023 à 08:24, mis à jour le 03/11/2023 à 08:51

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi 3 novembre

Publié le 03/11/2023 à 08:24, mis à jour le 03/11/2023 à 08:51

Les marchés mondiaux étaient en hausse vendredi matin, au lendemain d’une séance difficile sur Wall Street. (Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux étaient en hausse vendredi matin, au lendemain d’une séance solide sur Wall Street alimentée par l’espoir que la hausse des taux d’intérêt puisse tirer à sa fin.


Les indices boursiers à 07h40

Londres, Francfort et Paris ajoutaient de 0,2% à 0,3% en début de séance en Europe.

À New York, avant l’ouverture des marchés, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles progressait et l’indice élargi S&P 500 étaient stables.

En Asie, la bourse de Tokyo était fermée pour un congé. La bourse de Shanghai a avancé de 0,7% et le Hang Seng a bondi de 2,6% à Hong Kong. Sydney et Séoul ont grimpé de 1,1%.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole prenait 54 cents US à 83,00 $ US le baril. 

 

Le contexte

Sur la semaine, les indices de Paris et Milan se dirigent vers leurs meilleures progressions depuis mars 2023.

Les indices de Wall Street se dirigent vers une ouverture en petite baisse.

Le principal événement de la séance sera la publication à 08h30 du rapport mensuel sur l’emploi américain en octobre.

«Très attendus», ces chiffres «deviennent la clé du rebond boursier: s’ils sont faibles, la hausse pourrait se poursuivre», commente Jochen Stanzl, analyste de marché en chef de CMC Markets.

Mais s’ils sont plus élevés, cela pourrait suggérer pour les investisseurs qu’il y a un risque que de nouvelles pressions inflationnistes apparaissent, ce qui pousserait la banque centrale américaine à envisager de relever encore ses taux.

Les analystes vont notamment surveiller le rythme de croissance des salaires.

Mercredi, la Réserve fédérale (Fed) américaine a annoncé un statu quo sur ses taux directeurs et les investisseurs ont déduit du discours du président de l’institution monétaire, Jerome Powell, que la Fed en a fini avec les hausses de taux.

Une vive redescente des taux d’intérêt souverains a pu être observée sur le marché obligataire.

Vers 07h25 , le rendement de la dette des États-Unis à 10 ans se stabilisait à 4,65%. Les équivalents européens sont stables également.

Cependant «la chute des taux obligataires n’est pas une bonne chose pour la Fed», prévient Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank. L’institution monétaire a expliqué que le niveau élevé des taux d’intérêt sur les marchés contribue à resserrer les conditions monétaires. Si ces derniers baissent, «la Fed pourrait être obligée de relever à nouveau ses taux en décembre, ou en janvier, afin de maintenir des conditions financières suffisamment strictes», explique l’experte.

Du côté de la Banque centrale européenne, Isabel Schnabel, membre du directoire, a estimé que l’institution ne doit pas «fermer la porte à une nouvelle hausse» des taux d’intérêt sur un chemin potentiellement instable pour ramener l’inflation à 2% d’ici 2025.

Du côté des entreprises, les publications de résultats d’entreprises se poursuivent. Jeudi, le géant technologique Apple a déçu les investisseurs en annonçant une légère baisse de ses revenus au quatrième trimestre de son exercice décalé. L’action du fabricant de l’iPhone perdait environ 3%.

 

Maersk dans la houle 

Le géant danois du transport maritime Maersk a vu son bénéfice net être divisé par 17 au troisième trimestre, à 521 millions de dollars américains, et son chiffre d’affaires reculer de 47%, à 12,13 milliards de dollars américains, après une année faste en 2022.

Face à ces résultats en berne liés à la baisse des prix du fret et des volumes, Maersk va supprimer 3 500 postes supplémentaires après avoir réduit ses effectifs de 6 500 postes au cours des neuf premiers mois de l’année.

Son action chutait de 15,25% à Copenhague.

 

Tout roule pour l’auto 

BMW (BMWYY) prenait 2,98% à Francfort après avoir présenté un chiffre d’affaires au troisième trimestre qui a grimpé de 3,4% sur un an, à 38,5 milliards d’euros, grâce à une hausse des livraisons de voitures, notamment les modèles 100% électriques, dont les livraisons ont augmenté de 80% sur cette période.

Dans le secteur automobile, Porsche (POAHY) prenait aussi 2,88%, Volkswagen (VWAGY) 1,83%, Mercedes-Benz (MBGAF) 0,89%. À Paris, Renault (RNO.PA) gagnait 2,11% et Stellantis 1,30%. À Stockholm, Volvo Cars montait de 2,83%.

 

Du côté du pétrole et de l’euro 

Les prix du pétrole hésitaient vers 07h25, et affichent une variation négative sur la semaine.

Le cours du baril de Brent de mer du Nord gagnait 0,33% à 87,14 dollars américains ($US) et celui du WTI américain prenait 0,42% à 82,81 $US. 

Sur le marché des changes, l’euro progressait de 0,26% à 1,0650 $US pour un euro. 

Le bitcoin perdait 2,11% à 34 180 $US.

 

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