Le TSX est toujours resté en territoire positif et termine la journée à 12 064 points, soit une hausse de 1,54%. Le S&P 500 a connu une journée en dents de scie et termine la journée à 1 206points en hausse de 4,3% et le Nasdaq à 2 199 points en hausse de 4,78%.
À New York, le S&P500 et le Nasdaq ont commencé par bondir sous l’effet de l’injection de liquidités des banques centrales. Le pessimisme devait toutefois regagner les investisseurs et les bourses ont plongé dans le rouge et pour remonter ensuite en fin de journée.
Michel Tessier, analyste à la Banque Laurentienne, explique le rebond du soir par les mesures prises pour contrer les ventes à découvert à New York. Les autorités ont en effet interdit les ventes à découvert non-accompagnées d’un prêt de titre. De plus, les fonds de pension ne sont plus autorisés à prêter leurs titres à des investisseurs souhaitant vendre à découvert. «Ces mesures ont soutenu le secteur des financières », explique Michel Tessier.
De plus, explique Michel Tessier, «la proposition de certains sénateurs de créer un fonds pour racheter les titres auprès des financières a aussi contribué à soutenir le rebond en fin de journée».
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À Toronto, la reprise a en effet été menée par les financières qui grimpent de 5,7% effaçant ainsi leurs pertes de mercredi. Les autres secteurs en hausse sont la technologie (+1,0%), l’énergie (+1,2%), l’industrie (0,2%). Les matériaux terminent cependant en baisse de 2% après un plongeon de fin de journée.
À New York, les mouvements de hausse ont été soutenus par les secteurs de l’énergie et de la consommation et des financières.
Sur les marchés de matières premières, le prix du pétrole a grimpé au dessus de la barre des 100 dollars américains le baril avant de redescendre à 96,40 dollars américains. En revanche, l’or poursuit son ascension et se transigeait à 897 dollars américains l’once.
Le dollar canadien a connu une journée de hausse, Il gagne cents à 94,41 cents américains. «Cette hausse n’est pas suffisante pour refléter un changement de tendance sur le dollar canadien», pense Claude Desautels, spécialiste des devises à la BMO, «il faudrait que le huard se rapproche de 94,63 pour que nous puissions conclure à un changement déterminant», ajoute-t-il.
