Les marchés de New York auront réussi à traverser cette semaine riche en événement sans égratignures. Le S&P500, par exemple, aura enregistré un gain de 3,6% pour la semaine. Photo: Bloomberg
Après une journée en eaux troubles, passées à se chercher, les marchés de Toronto et de New York ont tous terminé en territoire positif aujourd’hui.
À la fermeture des parquets, tous les indices étaient au vert, contrastant avec la retenue affichée durant toute la première moitié de la semaine, dans l’attente des mesures de la Banque fédérale américaine (Fed) aux Etats-Unis et de la position d’Ottawa dans le dossier de l’acquisition de Potash Corp par BHP Billiton.
Peu après 16h00, le portrait était le suivant à Toronto et New York :
- Le S&P/TSX avait grimpé de 46,32 points, ou 0,36 %, à 12 925 points;
- Le S&P 500 avait monté de 4,79 points, ou 0,39 %, à 1 226 points;
- Le Dow Jones s’était hissé à 1 226, en hausse de 4,79 points, ou 0,39 %;
- Le Nasdaq avait bondi de 1,64 points, ou 0,06 %, à 2 578 points;
- Le baril de pétrole avait augmenté de 0,57 $ US, ou 0,66%, à 87,06 $ US;
- L'once d'or s’était payé une ascension de 12$US, ou 0,90 %, à 1 395 $ US;
- Le dollar canadien s'apprécie encore de 0,23 cent US, ou 0,23 %, à 99,96 cents US, après avoir atteint la parité plus tôt.
Au cours de cette semaine, riche en événements attendus, le TSX de Toronto aura somme toute gagné 1,96%, tandis que le S&P500, de New York, aura fait encore mieux avec un gain de 3,6%.
De tous les secteurs, c'est le secteur de l'énergie qui aura été le plus dynamique de la semaine, observe Charles Huot, directeur général, actions institutionnelles, de BMO Marché des capitaux. Ce secteur aura gagné 4%, aidé par le prix du pétrole (WTI) qui aura gagné 7% en cours de semaine.
La défaite des démocrates à Washington n'aura pas été ressenti sur les marchés, pas plus d'ailleurs que les nouvelles mesures de la Fed, qui aura finalement choisi d'injecter 600G$US dans l'économie, deux nouvelles largement anticipées, estime M. Huot.
Ce dernier fait remarquer que plusieurs données, dont celles des ventes de véhicules automobiles, laissent maintenant espérer la création d'emplois dans d'autres secteurs que l'immobilier et les services financier. On pense par exemple au manufacturier, lequel en aurait franchement besoin.
Ce faisant, des entreprises semblent peu à peu s'éloigner de leurs difficultés. Qu'on pense par exemple, près de nous, à Manulife qui a connu une semaine exemplaire, avec un gain de 14,6%.
