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REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses européennes évoluent sans entrain vendredi, dominées par la prudence au lendemain de gains et avant la publication de données sur l'emploi aux États-Unis plus tard au cours de la séance.
Les indices boursiers à 8h00
Les contrats à terme du Dow Jones descendaient de -136,00 points (-0,35%) à 38 690,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 diminuaient de -9,50 points (-0,18%) à 5 152,25 points. Les contrats à terme du Nasdaq lâchaient -52,50 points (-0,29%) à 18 263,75 points.
À Londres, le FTSE 100 cédait -44,12 points (-0,57%) à 7 648,34 points. À Paris, le CAC 40 gagnait +3,12 points (+0,04%) à 8 019,34 points. À Francfort, le DAX affichait un recul de -27,52 points (-0,15%) à 17 815,33 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a monté de +90,23 points (+0,23%) à 39 688,94 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a récolté +123,61 points (+0,76%) à 16 353,39 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain descendait de -0,62 $US (-0,79%) à 78,31 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord cédait -0,57 $US (-0,69%) à 82,39 $US.
Le contexte
Les marchés se tourneront à 10H30 vers les États-Unis où les chiffres de l’emploi pour le mois de février seront publiés.
«L’économie américaine devrait avoir créé environ 200 000 emplois le mois dernier, et le salaire moyen mensuel pourrait avoir augmenté à un rythme plus lent» détaille Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank, pour qui le «taux de chômage devrait rester stable à 3,7%».
Cette publication «pourrait renforcer l’enthousiasme» des investisseurs, poursuit-elle, au lendemain d’annonces jugées encourageantes de la part des banques centrales américaine et européenne.
Jeudi soir, si le président de la Fed, Jerome Powell, a dit attendre confirmation du retour de l’inflation à un niveau acceptable par l’institution monétaire, soit 2% par an, il s’est aussi dit satisfait de la trajectoire actuelle des indicateurs.
En Europe, la BCE a laissé jeudi ses taux inchangés pour la quatrième fois consécutive et Christine Lagarde, présidente de l’institution, a laissé la porte ouverte à une première baisse en juin. En parallèle, les investisseurs étaient satisfaits par la révision à la baisse des prévisions économiques de la BCE pour 2024, tant pour l’inflation que pour la croissance.
En Asie, l’indice Hang Seng a avancé de 0,76% à Hong Kong et Shanghai a gagné 0,61%, tandis qu’au Japon, le Nikkei a terminé en hausse plus modérée de 0,23%, lesté par la nette remontée du yen sur fond de spéculations quant à la prochaine normalisation monétaire de la Banque du Japon (BoJ).
À l’inverse des autres principales banques centrales, la BoJ maintient des taux négatifs de court terme depuis 2016 et les marchés attendent avec impatience des hausses de taux.
Jeudi, une membre du conseil des gouverneurs de la BoJ, Junko Nakagawa, a estimé que l’économie japonaise se rapprochait de l’objectif d’une inflation à 2% poursuivi par la banque centrale nippone, faisant espérer les marchés de voir leur souhait prochainement exaucé.
Grifols, acéré
Le géant pharmaceutique espagnol Grifols, dans la tourmente depuis des mises en cause de manipulation comptable en début d’année, grimpait de près de 20% à Madrid, retrouvant des couleurs après un plongeon cette semaine dans le sillage de nouvelles accusations du fonds activiste américain Gotham City Research et du placement du groupe sous surveillance par l’agence Moody’s, en vue d’une révision à la baisse de sa note.
Depuis le 1er janvier, et la publication d’un premier rapport accusateur du fond Gotham, son action a abandonné plus de 45%.
HelloFresh mal conservé
Le spécialiste allemand des box de repas HelloFresh dégringolait de 43% à Francfort après avoir publié ses résultats annuels pour l’année 2023, au-dessous des attentes des analystes.
«HelloFresh vient de publier une prévision de BAIIA ajusté pour l’exercice 2024 d’environ 35% en dessous des attentes du consensus», ont relevé les analystes de Barclays.
De plus, «la direction a décidé d’abandonner ses objectifs pour 2025 (10 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 1 milliard d’euros de BAIIA)», soulignent les analystes d’UBS.
L’or à un niveau record
L’or s’établissait à 2 169,06 $US, vers 11h30 GMT, peu après avoir touché un nouveau record à 2 171,13 $US.
Sur le marché du pétrole, le baril de WTI américain perdait 0,49% à 78,54 $US et celui de Brent de la mer du Nord cédait 0,41% à 82,62 $US.
L’euro cotait 1,0935 $US, en baisse de 0,12%.
Le bitcoin valait 67 371 $US (+0,06%).
