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Une trêve au Congrès américain sur le relèvement du plafond de la dette des États-Unis rendait les investisseurs optimistes et permettait aux marchés actions de rebondir jeudi.
Déjà en petite hausse à la clôture de mercredi, les principaux indices de Wall Street s'orientaient vers une ouverture dans le vert. En Europe, la tendance est déjà visible depuis le début de la séance. Même chose en Asie où Tokyo et Hong Kong ont rebondi.
Les indices
Aux États-Unis, vers 8h10, les contrats à terme du Dow Jones prenaient 283 points, ou 0,83%, à 34 574 points. Ceux du S&P 500 haussaient de 39,50 points, ou de 0,91% à 4 393,50 points alors que ceux du Nasdaq montaient de 172,50 points, ou de 1,17 %, à 14 931,50 points.
En Europe, les résultats étaient à la hausse. À Londres, le FTSE 100 avançait 1,01%. À Paris, le CAC 40 récoltait 1,48% et à Francfort, le DAX augmentait de 1,36%.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a progressé de 0,54%. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a grimpé de 3,07%.
Du côté du pétrole, vers 8h10, le prix du baril de WTI américain perdait 1,22% à 76,21 $US et le baril de Brent de la mer du Nord descendait de 0,99% à 80,09 $US.
Le contexte
À quelques jours de la date du défaut de paiement des États-Unis, le chef des sénateurs républicains a proposé aux démocrates de les laisser voter au plus vite pour relever le plafond de la dette, mais seulement jusqu'en décembre.
«Pour autant, rien n'est résolu, car les républicains n'entendent pas contribuer à une solution de long terme, qui nécessitera une manœuvre parlementaire compliquée, menée par les seuls démocrates», rappelle Christian Parisot, analyste pour Aurel BGC.
Les républicains refusent d'approuver toute mesure pour relever ou suspendre le plafond de la dette, car ils estiment que cela reviendrait à donner un chèque en blanc à Joe Biden pour financer ses vastes plans d'investissements.
Ce blocage amènerait les États unis à la cessation de paiement, une situation qui pourrait provoquer une récession économique et une nouvelle crise financière, selon de nombreux experts et officiels dont la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen.
Les Bourses étaient également rassurées par un retour au calme sur le marché du gaz, où le cours européen de référence repartait à la baisse après une journée mouvementée mercredi.
En attendant les chiffres de l'emploi américain de vendredi, scrutés par la Fed, les investisseurs prendront connaissance des inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis.
Le cours du bitcoin faisait une pause (-1,37%) à 54 185 dollars américains, après avoir atteint dans la nuit 55 607 $US, son plus haut niveau depuis près de cinq mois. Le marché reprend goût à la première cryptomonnaie à l'heure où les régulateurs américains se montrent un peu plus cléments envers le secteur.
BMW (+3,17% à 84,22 euros) a vendu 12% d'automobiles en moins de juillet à septembre, en comparaison sur un an, mais reste sur un cumul annuel en hausse de près de 18%.
Les autres valeurs automobiles sont également recherchées. À Francfort, Daimler (+3,15% à 77,95 euros) roulait en tête du Dax et Volkswagen prenait 3,53% à 193,08 euros.
À Paris, Renault montait de 3,43% à 31,05 euros et Stellantis de 3,03% à 16,47 euros. Valeo bénéficiait d'une note positive d'analyste et bondissait de 6,78% à 25,19 euros. Dans son sillage, Faurecia grimpait de 6,24% à 41,22 euros.
Le géant des hydrocarbures Royal Dutch Shell (+1,36% à 1 675 pence) a annoncé que la tempête Ida, qui a frappé fin août la Louisiane, puis le nord-est des États-Unis, aura un impact de 400 millions de dollars américains sur ses bénéfices.
Les prix du pétrole flanchaient jeudi au lendemain de l'annonce d'une hausse plus importante que prévu des stocks de brut aux États-Unis par l'EIA, tandis que l'administration américaine envisage de puiser dans ses réserves stratégiques pour tempérer les prix.
L'euro était prenait 0,14% face au billet vert à 1,157 0 $US.
