Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi

Publié le 04/11/2021 à 08:05, mis à jour le 04/11/2021 à 08:12

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi

Publié le 04/11/2021 à 08:05, mis à jour le 04/11/2021 à 08:12

(Photo: Getty Images)

Les marchés mondiaux avançaient jeudi, confiants après l'annonce attendue de la réduction du soutien monétaire de la Banque centrale américaine, la Fed, accompagnée de propos jugés rassurants.

Le vert dominait en Europe. La Bourse de New York, qui a également battu des records mercredi, s'orientait vers une ouverture mitigée. Les marchés asiatiques ont clôturé en hausse dans le sillage des hausses des indices new-yorkais de la veille.

 

Les indices

Aux États-Unis, vers 8h00, les contrats à terme du Dow Jones perdaient 15 points ou 0,04% à 36 020 points. Ceux du S&P 500 montaient de 5,50 points ou de 0,12% à 4 657,75 points alors que ceux du Nasdaq haussaient de 60,25 points ou de 0,37% à 16 190 points.

En Europe, les résultats étaient positifs. À Londres, le FTSE 100 prenait 0,05%. À Paris, le CAC 40 augmentait de 0,35% et à Francfort, le DAX récoltait 0,50%.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a augmenté de 0,93%. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a haussé de 0,80%.

Du côté du pétrole, vers 8h30, le prix du baril de WTI américain grimpait de 2,10% à 82,56 $US et le baril de Brent de la mer du Nord progressait de 2,10% à 83,71 $US.

 

Le contexte  

La Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé mercredi une réduction de son soutien monétaire, mettant fin à des mois de spéculations concernant son programme d'achats d'actifs de 120 milliards de dollars américains mensuels.

Si les indices boursiers montent après cette annonce, c'est que «tout s'est passé presque comme prévu», commente Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.

Comme attendu, l'institution monétaire a décidé de réduire ses achats, à hauteur de 15 milliards $US chaque mois : 10 milliards pour les bons du Trésor, et 5 milliards pour les MBS, des produits financiers adossés à des prêts immobiliers.

Se voulant rassurante, la Fed s'est dite prête à ajuster ce rythme «si cela est justifié par l'évolution des perspectives économiques».

Parallèlement, elle a maintenu ses taux directeurs dans la fourchette de 0 à 0,25% dans laquelle ils avaient été abaissés en mars 2020, au début de la pandémie de la COVID-19.

Avant de relever ses taux, l'institution souhaite «voir le marché du travail se rétablir davantage», mais se réserve toutefois la possibilité de les remonter si la situation l'impose.

Le président de la Fed, Jerome Powell a reconnu que l'inflation était plus forte que prévu, mais a maintenu qu'elle était liée à des facteurs temporaires. Il anticipe que l'inflation commencera à baisser «d'ici le deuxième ou troisième trimestre» 2022.

La Banque d'Angleterre, qui se réunit jeudi, pourrait, elle, choisir de relever son taux directeur, devançant d'autres grandes institutions afin de contrer l'inflation qui grimpe au Royaume-Uni.

«Une hausse des taux de 0,15% à 0,25% pourrait être considérée comme tout à fait cohérente avec la reprise de l'économie britannique», estime Michael Hewson, analyste chez CMC Markets UK.

Sur le marché obligataire, les taux des dettes souveraines européennes reculaient légèrement.

À Paris, Société Générale prenait 2,16% à 30,05 euros. Le groupe bancaire a vu son bénéfice net presque doubler sur un an au troisième trimestre 2021, à 1,6 milliard d'euros, réalisant le meilleur trimestre de son histoire.

À Francfort, Commerzbank gagnait 6,67% à 6,88 euros. La seconde banque allemande, en cours de restructuration, a relevé sa prévision pour 2021, prévoyant de revenir dans le vert après une lourde perte en 2020, à la faveur d'un troisième trimestre meilleur qu'attendu.

À Milan, Intesa Sanpaolo perdait elle 1,42% à 2,47 euros. La première banque italienne a vu son résultat net baisser au troisième trimestre, même si l'objectif de bénéfice fixé pour l'ensemble de l'année 2021 a été atteint lors des neuf premiers mois.

À Londres, l'opérateur télécom BT bondissait de 5,49% à 150 pence après avoir annoncé le rétablissement du versement du dividende, suspendu en mai 2020 au début de la pandémie.

Les cours du pétrole étaient bien orientés jeudi, avant la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) qui doivent statuer sur leur niveau de production de pétrole pour le mois de décembre.

La plupart des analystes tablent sur une reconduction de la stratégie actuelle, alors que des pays consommateurs, États-Unis en tête, réclament une hausse de la production.

L'euro reculait de 0,57% face au billet vert à 1,1546 $US.

Le bitcoin cédait 1,34% à 61 940 $US.

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