Bourse: Wall Street se reprend à la fermeture

Publié le 22/07/2021 à 09:47, mis à jour le 22/07/2021 à 17:25

Bourse: Wall Street se reprend à la fermeture

Publié le 22/07/2021 à 09:47, mis à jour le 22/07/2021 à 17:25

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a conclu dans le vert jeudi pour la troisième séance d'affilée après un démarrage de séance hésitant et une frayeur en début de semaine.

L'indice phare de la Bourse de Toronto a clôturé en baisse jeudi, tiré vers le bas par les pertes des secteurs des matériaux et de la santé.

 

Les indices

À Toronto, le S&P/TSX a reculé de 12 points, ou de 0,06%, à 20 097 points.

À New York, le S&P 500 a pris 8 points, ou 0,2%, à 4 367 points.

Le Dow Jones a grimpé de 25 points, ou de 0,07%, à 34 823 points.

Le Nasdaq a avancé de 52 points, ou de 0,36%, à 14 684 points.

Le dollar canadien était près de l'équilibre (-0,01%) à 0,7958 $US.

Le pétrole a terminé en hausse de 1,42$US, ou de 2,02%, à 71,72 $US.

L'or a gagné 3,50 $US, ou 0,19%, à 1806,90 $US.

 

Le contexte

Wall Street avait démarré hésitante après des chiffres de l’emploi hebdomadaires décevants, les demandes d’allocations chômage ayant augmenté de façon inattendue à 419 000 au lieu des 360 000 anticipées.

Mais une salve de résultats d’entreprises positifs et surtout les projections plutôt confiantes des chefs d’entreprises ont rassuré les investisseurs.

« Avec des nouvelles qui ne sont pas forcément des bonnes nouvelles, comme l’augmentation des cas de Covid ou un chiffre de l’emploi décevant, on voit finalement ce dont le marché a envie », a commenté Gregori Volokhine de Meeschaert Financial Services.

« Les investisseurs ont peur d’une chose, c’est qu’une surchauffe amène l’inflation », a-t-il ajouté. « Et si le Covid reste important, si les chiffres de l’emploi ne sont pas aussi bons qu’on le voudrait, ce n’est pas porteur d’inflation », donc c’est favorable pour le marché, a résumé l’analyste.

La saison des résultats a continué de battre son plein avec des comptes positifs même s’ils n’ont pas toujours été salués par les investisseurs.

La compagnie American Airlines a dégagé un bénéfice net trimestriel pour la première fois depuis le début de la pandémie, reflétant le retour des passagers au fur et à mesure de l’avancée de la campagne de vaccination.

L’entreprise a gagné 19 millions de dollars d’avril à juin alors qu’elle avait encaissé une perte nette de 2,1 milliards de dollars à la même époque l’an dernier. Malgré ce retour aux bénéfices, American Airlines a perdu 1,12 %, emmenant dans son sillage Delta Air Lines (-1,32 %) et United Airlines (-0,31 %).

Le groupe américain Dow, qui fabrique des matériaux et produits pour les industriels, a progressé de 1,26 % après avoir signalé une forte demande pour ses produits et un bénéfice trimestriel quasiment doublé par rapport au trimestre précédent, à 1,9 milliard de dollars.

« Ce qui est encourageant c’est que la plupart des entreprises ont fait des prévisions positives ou prudentes », a relevé M. Volokhine. « Tous les problèmes que voient les chefs d’entreprises ne sont que passagers, comme les goulets d’étranglement ou les difficultés d’engager de la main-d’œuvre », problèmes qui ne signalent pas une surchauffe.

Les places boursières s’étaient malgré tout fait peur lundi, enregistrant leur plus mauvaise séance de l’année face à la crainte que le variant Delta ne compromette la reprise mondiale tout en suscitant de l’inflation : « Est apparu le fantôme atroce de la stagflation, celui d’une inflation dans une économie qui décline », a souligné M. Volokhine.

Après la clôture jeudi, Twitter, fortement salué dans les échanges électroniques (+6,06 %), a annoncé une hausse de 11 % de ses utilisateurs quotidiens à 206 millions assortie d’un bond de son chiffre d’affaires au 2e trimestre.

Domino’s Pizza a fait saliver les investisseurs grimpant de 14,55 % à 538,82 dollars, un record pour le titre, après des ventes qui sont montées en flèche au 2e trimestre grâce aux habitudes de livraison prises par les consommateurs et à ses nouveautés comme des pizzas au cheeseburger ou aux tacos de poulet.

Les rendements sur les bons du Trésor à dix ans étaient en léger repli à 1,274 9 % contre 1,288 4 % la veille.

 

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