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La finale est rouge, mais le mois d’Octobre est marqué d’un vert éclatant avec une progression mensuelle inégalée depuis 1987 pour le S&P 500 à New York. Durant le mois, l’Europe a soufflé le chaud et le froid sur les parquets alors que l’humeur des investisseurs a alterné entre espoir et crainte.
En octobre, le S&P/TSX à Toronto a progressé de 5,41%. Le rebond est beaucoup plus prononcé à Wall Street. Le S&P 500 a avancé de 10,79%, le Dow Jones a monté de 9,55% et le Nasdaq a gagné 11,14%.
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Les pays de la zone euro ont un plan pour sortir de la crise budgétaire qui touche certains membres. Celui-ci est-il suffisant? C’est la question qui taraude les investisseurs qui se demandent si le rebond d’Octobre mène vers une progression durable ou reste un simple sursaut dans la tempête.
«L’Espagne et l’Italie doivent composer avec de sérieux problèmes structurels, affirme à Market Watch Andrew Firtzpatrick, directeur d’Hinsdale Associates, dans un commentaire qui résume bien les inquiétudes de la rue. L’Espagne a un taux de chômage de 20% et les dettes italiennes progressent à un rythme qui n’est pas soutenable.»
Jeudi dernier, les marchés canadiens et américains se sont emballés. Les pays de la zone euro se sont entendus pour bonifier la taille du Fonds européen de stabilité financière. Les banques ont aussi accepté d’effacer 50% de la dette grecque. Les déclarations de dirigeants européens ont aussi ouvert la porte à une contribution de la Chine.
L’inquiétude a cependant regagné les investisseurs aujourd’hui. La firme MF Global Holding s’est mise sous la protection de la loi de la faillite américaine après avoir parié sur les obligations européennes. La firme américaine devient ainsi la première institution chez nos voisins du sud à plier sous le poids de la crise européenne.
À Toronto, la Bourse a souffert du déclin des ressources naturelles. Outre l’inquiétude, cette dépréciation s’explique par un regain du dollar américain provoqué par une intervention du Japon en vue de déprécier sa monnaie, le yen.
Une demi-heure avant la fermeture l’indice Reuters/Jefferies CRB, qui mesure la performance d’un panier de 28 ressources naturelles, descend de 1%. À Toronto, les matériaux mènent la baisse avec un recul de plus de 2,5%.
À la fermeture, voici l’état de la situation à Toronto et New York :
— Le S&P/TSX descend de 267 points, ou 2,14 %, à 12 525 points;
— Le S&P 500 perd 30 points, soit 2,47%, à 1 253 points;
— Le Dow Jones recule de 276 points, ou 2,26 %, à 11 955 points;
— Le Nasdaq perd 53 points, ou 1,93 %, à 2 684 points;
— Le baril de pétrole recule de 0,72 $ US, ou 0,77 %, à 92,60 $ US;
— L’once d’or perd 26,90 $ US, ou 1,54 %, à 1 720,30 $ US;
— Le dollar canadien perd 0,74 cent US, ou 0,73 %, à 100,10 cents US.
