Un Canadien sur cinq peine à payer son logement

Publié le 30/03/2010 à 11:05

Un Canadien sur cinq peine à payer son logement

Publié le 30/03/2010 à 11:05

Par Stéphane Rolland

Les constructeurs s’intéresseraient davantage au logement de luxe. Photo: Bloomberg

Un ménage canadien sur cinq peine à payer leur logement en raison de l'insuffisance de logements abordables sur le marché immobilier. Cette pénurie a sur la santé des Canadiens des conséquences négatives, qui se traduisent par une productivité moindre et une plus faible compétitivité nationale, selon le Conference Board du Canada.

La plupart des constructeurs immobiliers s'intéressent surtout à la construction de logements destinés aux revenus supérieurs, déplore le Conference Board. Ainsi, bon nombre de ménages à revenu faible ou moyen n’arrivent pas à trouver de logements abordables sur le marché.

«Les constructeurs immobiliers pourraient être encouragés à construire plus d'appartements abordables par une combinaison de mesures incitatives et de soutien du gouvernement, et une sensibilisation accrue aux profits qu'ils gagneraient en s'intéressant à ce segment du marché», affirme Diana MacKay, directrice, éducation et santé.

Les organismes publics seraient mieux placés pour encadrer la construction de logements abordables, toujours selon le Conference Board. L’exécution de travaux et la gestion des établissements devraient toutefois être confiées au secteur privé ou à des organismes de la société civile.

Rappelons que le logement est considéré comme étant inabordable lorsqu'un ménage y consacre plus de 30 % de ses revenus bruts. Environ 75 % des ménages canadiens vivent dans des logements abordables et 5% vivent dans des logements sociaux subventionnés par l'État. Le reste des ménages canadiens, approximativement 20 %, ont de la difficulté à se payer un logement sans un soutien financier supplémentaire.

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