Le chômage n'est pas prêt de baisser aux États-Unis

Publié le 02/11/2010 à 13:20, mis à jour le 02/11/2010 à 13:45

Le chômage n'est pas prêt de baisser aux États-Unis

Publié le 02/11/2010 à 13:20, mis à jour le 02/11/2010 à 13:45

Par La Presse Canadienne

La reprise n'est pas franchement au rendez-vous. Photo : Bloomberg.

Encore convalescente, l'économie américaine aura été un des principaux enjeux des élections de mi-mandat. Jugée acceptable en temps normal, la croissance de 2% enregistrée au dernier trimestre se révèle insuffisante pour réduire un taux de chômage proche des 10% et remettre durablement les Etats-Unis sur de bons rails.

Une croissance d'au moins 5% est nécessaire pour faire reculer le chômage, mais ce scénario est peu probable à court terme. Au moins pour deux raisons. D'abord, la construction de bâtiments neufs s'est effondrée l'an dernier et ne devrait pas redémarrer avant des années, alors qu'habituellement elle connaît un fort dynamisme et tire la croissance après une récession. Par ailleurs, après une crise financière, comme celle qui a éclaté en septembre 2008, la reprise économique est généralement lente. Les banques mettent souvent des années avant de recommencer à prêter comme avant.

"Pour que les gens sentent vraiment une amélioration sur l'emploi", il faudrait une croissance proche de 5%, explique Josh Bivens, de l'Institut de politique économique. Certains experts estiment qu'il faudra attendre au moins 2013 pour que l'économie remplace l'ensemble des emplois détruits pendant la crise. Mais d'autres économistes pensent qu'il faudra peut-être attendre 2018, voire plus, pour que cela se produise.

Le gouvernement américain a rapporté vendredi que la croissance du PIB avait atteint 2% entre juillet et septembre, après une hausse de 1,7% au deuxième trimestre. Selon les économistes, une croissance annuelle de 3% serait nécessaire simplement pour empêcher le taux de chômage d'augmenter. Il faudrait deux points de croissance supplémentaires pour réduire le taux de chômage d'un point.

Les reprises sont habituellement fortes après une forte récession. Après celle de 1981-82, l'économie s'était envolée en 1983 et 1984, affichant une croissance de 8% pendant quatre trimestres consécutifs et créant des millions d'emplois. En deux ans, le taux de chômage était passé de 10,8% à 7,2%.

À la une

Le Québec pâtira-t-il de la guerre commerciale verte avec la Chine?

17/05/2024 | François Normand

ANALYSE. Les producteurs d’acier craignent que la Chine inonde le marché canadien, étant bloquée aux États-Unis.

Bourse: Wall Street finit en ordre dispersé, le Dow Jones clôture au-dessus des 40 000 points

Mis à jour le 17/05/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé.

À surveiller: AtkinsRéalis, Boralex et Lightspeed

17/05/2024 | Charles Poulin

Que faire avec les titres AtkinsRéalis, Boralex et Lightspeed? Voici des recommandations d’analystes.