La Fed a fait ce qu'attendaient les marchés

Publié le 15/03/2017 à 14:00, mis à jour le 15/03/2017 à 14:46

La Fed a fait ce qu'attendaient les marchés

Publié le 15/03/2017 à 14:00, mis à jour le 15/03/2017 à 14:46

La banque centrale américaine (Fed) a relevé ses taux directeurs mercredi pour la deuxième fois depuis l'élection de Donald Trump en novembre, marquant sa confiance dans la solidité de l'économie américaine tout en restant prudente.

A l'issue d'une réunion de deux jours à Washington, son comité de politique monétaire (FOMC) a augmenté d'un quart de point de pourcentage la fourchette de son taux interbancaire au jour le jour, qui évoluera désormais entre 0,75% et 1%.

Conformément aux attentes des analystes, la Fed relève donc le coût du crédit aux Etats-Unis pour la troisième fois depuis l'éclatement de la crise financière de 2008, qui l'avait contrainte à mettre en place une politique sans précédent de taux zéro pour stimuler la reprise.

Dans son communiqué, le FOMC justifie cette décision en se félicitant que le marché du travail ait "continué à se renforcer" au cours des dernières semaines et que l'activité économique dans son ensemble connaisse toujours une "expansion à un rythme modérée". 

La Fed souligne également que la consommation des ménages, moteur de la croissance, a continué à progresser et relève que l'investissement des entreprises, point noir de l'économie américaine ces derniers mois, semble s'être "quelque peu raffermi".

Ce dernier point devrait donner du baume au coeur de Donald Trump qui se targue, depuis son élection, d'avoir obtenu de plusieurs grandes entreprises la promesse d'engager des investissements massifs aux Etats-Unis.

Toute réaction du président américain sera d'ailleurs guettée avec attention, lui qui avait durement critiqué la Fed l'année dernière en l'accusant d'avoir maintenu ses taux artificiellement bas pour faire le jeu des démocrates et de l'administration Obama.

Cible des critiques présidentielles, la présidente de la Fed Janet Yellen avait clairement ouvert la voie à un nouveau resserrement monétaire, en arguant que le double mandat de son institution --le plein emploi et une inflation annuelle stabilisée autour de 2%-- était en passe d'être atteint.

Les derniers chiffres publiés vendredi ont confirmé cette embellie: en février, l'économie américaine a créé 235.000 emplois nets, dépassant nettement les attentes, tandis que le taux de chômage reculait d'un dixième de point à 4,7%.

"Les gains d'emplois sont restés solides", note d'ailleurs le FOMC dans son communiqué qui, fait nouveau, reconnaît être "proche" de ses objectifs en termes d'évolution des prix sur le long terme.

 

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