Le Québec devrait pour sa part avoir une croissance de 3% en 2010. Photo : lesaffaires.com

Même s’il faut prévoir un ralentissement de la croissance au pays, Desjardins reste optimiste sur les perspectives économiques canadiennes, qui sont meilleures que celles qu’on observe aux États-Unis.

C’est ce qui ressort d’une étude parue aujourd’hui, où le Canada est dépeint comme se trouvant dans une position très confortable.

La remise sur pied de l'économie canadienne a été impressionnante, selon Desjardins. Le PIB réel a bondi de 6,1 % au premier trimestre de 2010.

Et malgré le ralentissement prévu de la croissance en seconde partie d'année, le Canada devrait continuer de montrer une performance enviable en 2010 avec un PIB réel en hausse de 3,6 %.

C’est la disparition de plusieurs éléments temporaires ayant stimulé le marché de l'habitation,  le relèvement graduel des taux d'intérêt directeurs de la Banque du Canada, l'atténuation de l'apport des gouvernements à la croissance et un taux de change qui reviendra au-dessus de la parité avec le billet vert qui expliqueront le ralentissement, selon Desjardins.

Néanmoins, toutes les provinces connaîtront la croissance, tout particulièrement la Colombie-Britannique et l'Ontario, prédit le mouvement coopératif.

La première affichera une croissance de 4,0 % bonifiée par la tenue des Jeux olympiques de l'hiver dernier, alors que la seconde récoltera les fruits du retour graduel du secteur manufacturier et augmentera son PIB réel de 3,9 %.

Le Québec devrait pour sa part avoir une croissance de 3% en 2010. La province a déjà récupéré les pertes de production et d'emplois subies lors de la récession et elle est maintenant entrée dans une phase d'expansion.

Les États-Unis devraient aussi s’en tirer relativement bien, mais restent plus affectés que le Canada par la crise économique.

«Il y a de moins en moins de doutes quant à la solidité de la reprise aux États-Unis, mais les espoirs de la voir se poursuivre au même rythme sont minces, écrit Desjardins.

«La création d'emplois n'est pas toujours à la hauteur des attentes, le marché immobilier va connaître un ressac avec la fin du programme de crédit d'impôt à l'achat d'une maison, et la hausse subite du billet vert frappera les exportations», écrit Desjardins, qui prévoit une croissance de 3% en 2010 au pays de l’Oncle Sam.