Devriez-vous investir dans un plus grand bassin?

Publié le 12/06/2014 à 15:25

Devriez-vous investir dans un plus grand bassin?

Publié le 12/06/2014 à 15:25

Lorsque nos analystes rencontrent des gestionnaires axés sur les actions canadiennes, nous entendons souvent la même chose : le bassin des placements canadiens est trop petit. La part canadienne des marchés mondiaux représente moins de 5 % du total, et elle est très concentrée, les actions financières, énergétiques et des matériaux en tête. Par rapport à la plupart des autres marchés développés, le Canada est plus sensible aux fluctuations du prix des marchandises, ce qui fait qu'il passe par des pics et des creux cycliques. De plus, beaucoup des plus grosses sociétés mondiales sont situées ailleurs, souvent juste de l'autre côté de la frontière.

La solution à ce problème est évidente : agrandir le bassin. Des limites géographiques agrandies laissent les gestionnaires axés sur le marché canadien évoluer dans des secteurs comme la technologie et les soins de la santé, qui ne sont bien représentés sur le marché local. Une participation sectorielle plus importante devrait atténuer la volatilité à long terme. Cela devrait également offrir une plus grande diversification des devises, puisque le huard et les autres devises, le dollar américain en particulier, ne fluctuent pas toujours à l'unisson.

Les investisseurs peuvent élargir leur bassin en combinant leurs fonds entièrement canadiens avec des produits américains ou d'autres produits internationaux. Les fonds mondiaux, qui donnent aux gestionnaires plus de liberté pour investir là où les occasions se présentent, sont une autre possibilité pour les plus aventureux. Les investisseurs prudents, cependant, peuvent ne pas vouloir s'aventurer aussi loin. Ce camp peut vouloir garder un pied au Canada et l'autre à l'extérieur. Dans ce cas précis, la catégorie Actions en majorité canadienne, qui abrite les fonds à grande capitalisation ayant une participation de 50 à 89 % aux actions canadiennes, fournit un terrain de chasse de première qualité.

Généralement parlant, les fonds de la catégorie Actions en majorité canadienne fournissent les avantages de diversification qu'ils promettent. Par définition, leur participation géographique est plus large, et leur concentration sectorielle n'est pas aussi importante. En moyenne, les fonds de la catégorie Actions en majorité canadiennes ont des pondérations plus petites dans les secteurs de l'énergie et des services financiers et une participation plus élevée à la technologie que leurs homologues purement canadiens de la catégorie Actions canadiennes. Une participation inférieure aux actions énergétiques et financières signifie que les fonds d'actions en majorité canadiennes sont moins menés par les cycles économiques : en moyenne, ils détiennent 38 % dans les secteurs cycliques de Morningstar, contre 47 % pour la norme des fonds de la catégorie Actions canadiennes.

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