Titres en action: Empire, Transat, BMW

Publié le 10/03/2022 à 08:11, mis à jour le 10/03/2022 à 12:41

Titres en action: Empire, Transat, BMW

Publié le 10/03/2022 à 08:11, mis à jour le 10/03/2022 à 12:41

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

Empire

Empire Company (EMP-A.TO, 44,01$) a affiché jeudi un bénéfice du troisième trimestre de 203,4 millions de dollars, en hausse par rapport à celui de 176,3 M$ réalisé lors de la même période un an plus tôt, alors que ses ventes ont progressé elles aussi. L’épicier a précisé que son profit par action s’était établi à 77 cents pour le plus récent trimestre, comparativement à celui de 66 cents réalisé l’an dernier.

Les ventes du trimestre de 13 semaines clos le 29 janvier ont totalisé 7,38 milliards de dolalrs (G$), alors qu’elles avaient été de 7,02 G$ lors du troisième trimestre précédent. Elles ont été soutenues par l’acquisition de Longo’s, par de meilleures ventes de carburant et par une hausse l’inflation alimentaire, ainsi que d’autres initiatives.

En excluant les ventes de carburant, les ventes des magasins ouverts depuis au moins un an ont reculé de 1,7 % sur un an.

Dans ses perspectives, Empire a indiqué s’attendre à que les ventes de ses établissements ouverts depuis au moins un an continuent de suivre une progression négative pendant le reste de l’exercice 2022, alors que les volumes de l’industrie diminuent par rapport aux ventes inhabituellement élevées d’il y a un an, en raison de la pandémie de COVID-19.

Le propriétaire des enseignes Sobeys et IGA a par ailleurs indiqué que les difficultés de la chaîne d’approvisionnement, essentiellement attribuables aux pénuries de main-d’œuvre causées par la COVID-19. Le secteur subit également des pressions inflationnistes, notamment en ce qui concerne le coût des marchandises vendues, a précisé Empire.

 

Transat

Le déferlement du variant Omicron a ralenti les efforts de Transat A.T. (TRZ.TO, 4,63 $) pour se remettre des interruptions des activités aériennes causées par les premières vagues de contamination du virus de la COVID−19. Au premier trimestre de 2022, le transporteur aérien québécois a subi une perte d’exploitation de 73,8 millions de dollars comparativement à 98 M$ au trimestre correspondant de 2021, une amélioration attribuée à la reprise progressive et partielle des opérations aériennes.

Néanmoins, la compagnie signale que le résultat d’exploitation a été freiné par l’annulation de près de 30% des vols pour les départs prévus de janvier à la suite de l’apparition du variant Omicron. Quant à la perte nette attribuable aux actionnaires, elle s’est établie à 114,3 M$, ou 3,03 $ par action diluée, par rapport à 60,5 M$, ou 1,60 $ par action diluée lors du trimestre correspondant de l’exercice précédent. 

Par rapport à un an plus tôt, les revenus ont augmenté de 160,5 M$, ou de 382,9%, à 202,4 M$ lors du trimestre clos le 31 janvier dernier. La compagnie attribue principalement cette progression à la hausse du nombre de voyageurs, combinée à une légère hausse des prix de vente moyens. L’allègement des mesures restrictives aux frontières a permis la reprise d’une courbe ascendante des réservations tant pour l’hiver que pour l’été, ce qui augure bien pour les prochains mois, selon l’entreprise. Transat A.T. affirme qu’il lui est encore néanmoins impossible pour l’instant de prévoir l’effet de la pandémie de COVID−19 sur les réservations à venir, ainsi que sur les résultats financiers. En conséquence, la compagnie ne présente pas de perspectives pour le second trimestre ni pour l’été 2022.

 

BMW

Le bénéfice net du constructeur automobile allemand BMW (BMW.DE, 70,68 €) a plus que triplé en 2021, tiré par une hausse du chiffre d'affaires, malgré la pénurie de semi-conducteurs, et une baisse des coûts de production, a annoncé le groupe jeudi. Les revenus ont progressé de 12% à 111,2 milliards d'euros, plus que le nombre de voitures vendues (+8%), grâce à des prix de vente plus élevés, alors que le bénéfice net a bondi de 223% à 12,5 G€. L'activité automobile phare a réalisé un bénéfice d'exploitation (B.A.I.I.) de 9,9 G€, en hausse de 357%. La marge, très scrutée par les analystes, a atteint 10,3%, en haut de la fourchette annoncée par l'entreprise.

Le résultat du groupe a également profité d'un effet positif d'environ un milliard d'euros en raison d'une amende de la part des autorités européennes de la concurrence moins élevée que prévu au deuxième trimestre. Au quatrième trimestre toutefois, le groupe a vu ses ventes baisser de 14% sur un an, à 589 000 unités, en raison de la pénurie de composantes électroniques, sans pour autant plomber le bénéfice net. Celui-ci a progressé de 34% à 2,3 G€ pour les trois derniers mois de l'année.

Mais après avoir traversé la pénurie de semi-conducteurs, le constructeur munichois doit désormais faire face aux effets de la guerre en Ukraine, qui a perturbé les chaînes d'approvisionnement du secteur, notamment en cables.BMW a été contraint, comme ses pairs, d'arrêter temporairement sa production par manque de pièces détachées livrées par ses fournisseurs installés dans le pays envahi par la Russie.

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