Quatre entreprises consolidatrices à surveiller

Offert par Les Affaires


Édition du 24 Novembre 2021

Quatre entreprises consolidatrices à surveiller

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Édition du 24 Novembre 2021

Par Denis Lalonde

Stella-Jones (SJ, 42,36 $)

Coiffer au poteau dans de nouveaux verticaux?

Le fabricant de poteaux, de traverses de chemin de fer et de bois traité Stella-Jones a fait d’une pierre deux coups au début du mois de novembre, en procédant à l’acquisition du fabricant de poteaux et de pieux traités Cahaba Timber et de Cahaba Pressure Treated Forest Products, qui fabrique, distribue et vend des poteaux, des traverses et des pieux de bois traités et non traités, pour un montant total de 102,5 M $US.

L’acquisition des deux entreprises américaines s’inscrit dans la stratégie de l’entreprise québécoise de s’implanter aux ÉtatsUnis pour répondre à la hausse de la demande de la part d’entreprises de services publics.

L’analyste Troy Sun, de Valeurs mobilières Banque Laurentienne, souligne qu’il s’agit des plus importantes acquisitions de Stella-Jones depuis 2012. «Il s’agit de transactions de bonne taille et dans le bon secteur», croit-il.

Benoit Laprade, de la Banque Scotia, soutient que Stella-Jones paye ses acquisitions selon un ratio valeur d’entreprise/bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements (VE/BAIIA) de sept fois, ce qui veut dire que les deux acquisitions feront grimper le BAIIA de la société d’environ 15 M $US annuellement dès que les transactions seront conclues, ce qui doit survenir d’ici la fin de l’année.

Il ajoute que Stella-Jones a généré des flux de trésorerie de 170 M$au troisième trimestre, ce qui lui donnera la flexibilité financière pour retourner de l’argent à ses actionnaires ou pour poursuivre ses acquisitions.

Maxim Sytchev, de la Financière Banque Nationale, a récemment reçu la haute direction de l’entreprise et il soutient que selon l’intérêt de sa clientèle, Stella-Jones pourrait développer, avec le temps, des services de réhabilitation de sols et de cours d’eau. Selon lui, l’arrivée de l’entreprise dans le secteur pourrait se faire grâce à une fusion ou une acquisition.

L’analyste évalue que Stella-Jones possède toujours la capacité de réaliser des acquisitions totalisant 320 M $US. «La société voit des occasions de fusions et acquisitions dans le sud-ouest des États-Unis. Reste à voir si l’entreprise souhaitera explorer de nouveaux verticaux ou se concentrer davantage à mieux servir les entreprises de services publics», écrit-il. L’inflation pourrait toutefois freiner l’entreprise dans ses élans de croissance par acquisitions. Au moment de dévoiler ses résultats du troisième trimestre, le 9 novembre, Stella-Jones affirmait que la hausse des coûts avait été plus rapide que les ajustements de prix, ce qui a eu pour effet de comprimer ses marges bénéficiaires.

Le BAIIA du trimestre, de 69 M $, est en effet inférieur au consensus des analystes, dont la cible était 12 % plus élevée, à 79 M $. La direction de Stella-Jones a aussi annoncé qu’elle lançait un plan de rachat pouvant atteindre jusqu’à quatre millions d’actions, soit 8% de ses titres en circulation. Les montants alloués à ce rachat ne pourront évidemment pas servir au plan de croissance par acquisitions de la société.

En septembre, l’analyste Benoit Poirier, de Desjardins, estimait le pipeline d’acquisitions de Stella-Jones à environ 300 M $US dans le marché des poteaux. En réduisant de ce montant le prix payé pour Cahaba Timber et Cahaba Pressure Treated Forest Products, cela laisse tout de même à l’entreprise environ 200 M $US pour continuer d’explorer de possibles acquisitions en parallèle au renouvellement du programme de rachat d’actions.

 

dentalCorp (DNTL, 17,62 $)

Des cabinets concurrentiels qui montrent les dents

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