Or: pourquoi le carnage du secteur risque de se poursuivre

Publié le 03/07/2013 à 07:56, mis à jour le 03/07/2013 à 09:55

Or: pourquoi le carnage du secteur risque de se poursuivre

Publié le 03/07/2013 à 07:56, mis à jour le 03/07/2013 à 09:55

Par lesaffaires.com

Photo: Bloomberg

Vous pensez que le secteur aurifère approche de son creux après que les titres aient chuté de 30% à 50%? Erreur. Le «carnage» devrait se poursuivre, soutient un analyste américain.

Peter Ward, analyste pour la firme Jefferies, est négatif à l’égard du secteur aurifère depuis un certain temps. Mais en dépit de l’effondrement des titres des producteurs d'or dans la dernière année, ils sont encore loin d’être des aubaines. De l'avis de cet analyste, les sociétés du secteur vont continuer de s’enfoncer.

«Selon nous, les actions du secteur aurifère ont rarement été aussi chères si on prend en considération le prix actuel de l’or», écrit-il.

Bien que le cours de l’or a quintuplé entre 2003 et 2011, les sociétés ont généré très peu de liquidités libres de leurs activités. Or, compte tenu de la baisse du prix du métal jaune, les entreprises risquent d’afficher des flux monétaires négatifs au cours des prochaines années.

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Il ne faut pas selon lui compter sur une diminution de la capacité pour que les perspectives du secteur s’améliorent. Le prix de l’or devra baisser davantage avant que les mines en activité ne réduisent leur production.

Par ailleurs, la chute de 37% du prix de l’or depuis son sommet de 2011 a déboulonné le mythe voulant que le métal précieux représente un abri contre les tourmentes financières et politiques. Les investisseurs déçus par le faible rendement de l’or risquent selon l’analyste de créer un cercle vicieux, où les ventes des uns entraînent les autres à vendre leurs titres. Du coup, le cours du métal jaune pourrait glisser sous le coût de production de nombreuses entreprises.

Enfin, M. Ward souligne que les titres aurifères continuent de se négocier à prime par rapport aux autres producteurs de matières premières. Il juge qu’en raison des risques politiques croissants dans plusieurs pays producteurs, de la faiblesse du cours de l’or et des réserves actuelles, les titres du secteur devraient plutôt se négocier à escompte par rapport aux autres producteurs de matières premières.

 

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