GDI : un mauvais trimestre n'entache pas la confiance envers le roi de la conciergerie


Édition du 12 Septembre 2015

GDI : un mauvais trimestre n'entache pas la confiance envers le roi de la conciergerie


Édition du 12 Septembre 2015

Par Dominique Beauchamp
Les dirigeants en ont vu d'autres, et des mesures de rationalisation devraient progressivement ramener les marges plus près de leur niveau de 6 % des sept dernières années, pense également Stephanie Price, de Marchés mondiaux CIBC.

Elle a légèrement diminué son cours cible de 22 $ à 21,50 $.

L'analyste rappelle que l'acquéreur en série vient de réaliser quatre acquisitions, dont le spécialiste des services techniques Ainsworth, qui contribueront à ses revenus et à ses marges.

Depuis 2008, l'entreprise dirigée par Claude Bigras a réalisé 22 acquisitions qui ont nettement accru ses économies d'échelle et ses avantages concurrentiels.

«D'ici cinq à sept ans, il est tout à fait possible pour la société de doubler, sinon tripler ses revenus à 1,5 ou 2 milliards de dollars. Ceci, en répliquant l'année 2014, qui a vu une croissance interne de 5 % et des acquisitions de 100 millions de dollars», dit-il.

Avec 12 % des actions, Mawer achète encore

Jeff Mo, de Mawer Investment Management, partage la confiance des analystes, avec une bonne dose de prudence.

Le gestionnaire de Calgary, réputé pour son choix judicieux de bons répartiteurs de capital, aime toujours la stratégie de consolidation, les flux de trésorerie réguliers de son industrie et les habiletés des dirigeants de GDI.

D'où sa décision d'acheter des actions supplémentaires pendant le recul du titre autour de 15 à 16 $. Son intérêt est donc passé de 12 à 15 %.

«Le bénéfice d'exploitation a raté les prévisions de seulement 10 % au deuxième trimestre. Par contre, il est clair que la conjoncture repoussera peut-être d'un an l'atteinte de ses objectifs de marge et de croissance interne», dit-il.

Quand une entreprise domine déjà son marché, il lui est plus difficile de produire de la croissance lorsque son marché décline, dit-il.

M. Mo aimerait aussi que GDI réduise sa dette davantage afin d'améliorer sa marge de manoeuvre pour réaliser des acquisitions à l'avenir.

La dette représente actuellement 3,5 fois son bénéfice d'exploitation, un ratio que M. Mo préférerait voir baisser à moins de trois fois.

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